Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Justice

Bijoux en poils d'éléphants: prison avec sursis pour le grossiste

La justice a rendu mercredi son jugement dans une vaste affaire de vente de bagues et bracelets en poils d'éléphants, une espèce protégée, infligeant de la prison avec sursis au fournisseur tandis que les bijouteries qui les commercialisaient ont été frappées d'amendes.

PARIS, 10 juin 2009 (AFP) - La justice a rendu mercredi son jugement dans une vaste affaire de vente de bagues et bracelets en poils d'éléphants, une espèce protégée, infligeant de la prison avec sursis au fournisseur tandis que les bijouteries qui les commercialisaient ont été frappées d'amendes. Hayrettin Ozkaya, grossiste convaincu d'avoir fourni des centaines de bagues et bracelets à une quinzaine de bijouteries, a été condamné à 2 ans de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris. Les bijouteries ont écopé quant à elles d'amendes de 2.000 à 5.000 euros, tandis que leurs gérants ou propriétaires étaient dispensés de peine.De plus, les prévenus ont été condamnés à payer solidairement des dommages et intérêts de 2.000 à 4.000 euros à plusieurs associations de défense des droits des animaux, comme la SPA ou la Fondation Brigitte Bardot. Les gendarmes avaient été alertés par des ventes de bracelets en poils d'éléphants sur le site d'enchères en ligne eBay. Ils étaient alors remontés vers un grossiste et une quinzaine de bijoutiers des quartiers chics de l'ouest parisien, accusés d'avoir commercialisé ces bijoux sans autorisation entre 1998 et 2008. Au cours de l'enquête, plus de 700 bracelets et une centaine de bagues en poils d'éléphants avaient été saisis, les bracelets pouvant être vendus 1.500 euros. Si la vente de produits issus de l'éléphant est interdite dans la plupart des pays, elle reste autorisée dans certains d'entre eux, comme la Namibie ou la Tanzanie. Ce que la justice reprochait donc à ces prévenus, c'est de ne pas s'être inquiétés de la traçabilité des poils d'éléphants. Depuis le début de l'année, le tribunal correctionnel de Paris a déjà condamné un bijoutier parisien à 3 mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende pour avoir vendu les mêmes bijoux, tandis que celui de Créteil a infligé à un particulier une amende de 1.500 euros avec sursis.