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Débat

Grève de la faim contre l'extension d'un centre de primatologie près de Strasbourg

Strasbourg, 16 juin 2015 (AFP) - Des militants de la cause animale qui se relaient dans une grève de la faim contre l'extension d'un centre de primatologie près de Strasbourg, ont déploré mardi l'indifférence des pouvoirs publics à leur mouvement, un mois après son lancement.

"Nous regrettons la quasi-totale indifférence des pouvoirs publics" dans ce dossier, a confié à l'AFP Christophe Lepretre, président de l'association Animavie à l'origine du mouvement, et qui vient de cesser sa grève de la faim après avoir, dit-il, refusé de s'alimenter durant 30 jours, et perdu 11 kilos. L'association a bien été reçue par un sous-préfet, mais ce dernier a exposé que la décision d'autoriser l'extension du centre de primatologie de Niederhausbergen, à une dizaine de kilomètres au nord de Strasbourg, était "conforme", a précisé M. Lepretre. Une poignée d'autres militants se relaient dans cette grève de la faim, parmi lesquels une Lyonnaise de 26 ans, qui assure avoir entamé mardi son 24e jour de grève. La jeune femme, qui souhaite garder l'anonymat et se présente sous le pseudonyme de Lily Hearts, juge "inadmissible qu'on continue à pratiquer la torture sur des animaux" alors que les avancées de la science permettent selon elle d'éviter la vivisection. Quelques 400 manifestants avaient déjà défilé le 16 mai à Strasbourg pour demander l'interdiction de l'expérimentation animale et s'opposer à l'extension du Fort Foch qui abrite le centre de primatologie. Ce centre, qui fait partie de l'Université de Strasbourg, accueille des singes de différentes espèces, en semi-liberté, pour étudier leur comportement. Il accueille par ailleurs également, pour des courtes durées, des singes importés qu'il revend à des laboratoires faisant de l'expérimentation animale. Un arrêté préfectoral datant de juillet 2014 a autorisé ce centre à doubler sa capacité d'accueil, de 800 à 1.600 singes.