Quito, 26 mai 2015 (AFP) - L'activité du volcan Wolf, dans l'archipel équatorien des Galapagos, était en diminution mardi après son éruption de la veille, ne représentant plus une menace pour les iguanes roses, une espèce unique au monde, selon les autorités.
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Nous n'avons plus eu d'explosions comme celle d'hier, ce qui laisse supposer une diminution de l'activité", a expliqué à l'AFP Alexandra Alvarado, de l'Institut géophysique d'Equateur. "
Mais les flux de lave continuent, ce qui est normal dans ce genre de cas", a-t-elle ajouté, précisant, tout comme le Parc national des Galapagos, que ces rejets de lave pourraient encore durer plusieurs jours voire semaines.
Perché à plus de 1.700 mètres d'altitude, le volcan était entré en éruption lundi pour la première fois en 33 ans, menaçant l'habitat des quelques 500 iguanes roses vivant aux abords, "
une population unique dans le monde", selon le Parc national.
L'alerte a été lancée par un bateau de tourisme qui a repéré l'explosion volcanique alors qu'il frayait au large de ces îles classées au Patrimoine naturel de l'humanité. L'éruption a été marquée par une violente explosion qui a projeté une grande quantité de lave et une colonne de fumée s'élevant à 15 kilomètres au-dessus du cratère. Les environs du volcan, situé sur l'île Isabela, la principale de l'archipel, ne sont pas habités par l'homme mais abritent, outre les iguanes roses, des tortues géantes de l'espèce Chelonoidis becky.
Après un premier survol de la zone lundi par les autorités, "
de nouveaux survols seront certainement réalisés, mais nous pouvons indiquer que les iguanes roses et les tortues sont à l'abri car la lave descend par le flanc opposé à l'endroit où se trouvent ces espèces", a indiqué une source du Parc national sous couvert d'anonymat.
Ces iguanes, des reptiles à la peau rose recouverte de rayures noires, avaient été découverts en 1986 par des gardes du parc. Célèbres pour ses tortues géantes qui ont inspiré la théorie de l'évolution des espèces au naturaliste britannique Charles Darwin, les îles Galapagos, situées à un millier de kilomètres des côtes de l'Equateur, constituent l'un des écosystèmes les plus fragiles de la planète.
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