Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Faune

Deux zoos allemands s'arrachent en justice les euros de l'ours star Knut

Deux zoos allemands ont lancé mardi une bataille judiciaire pour les revenus engendrés par l'ours polaire Knut, devenue une vedette médiatique depuis sa naissance en 2007 au zoo de Berlin.

BERLIN, 19 mai 2009 (AFP) - Deux zoos allemands ont lancé mardi une bataille judiciaire pour les revenus engendrés par l'ours polaire Knut, devenue une vedette médiatique depuis sa naissance en 2007 au zoo de Berlin. Le parc animalier de Neumünster, dans le nord de l'Allemagne, poursuit le zoo de la capitale pour qu'il accepte de partager les millions d'euros générés grâce à Knut, notamment par les visites et les nombreux produits dérivés. Knut, le premier ours polaire à naître au zoo de Berlin depuis 30 ans, avait été abandonné par sa mère. Il est devenu célèbre en 2007, faisant même la couverture du magazine de mode américain Vanity Fair. Le zoo de Neumünster héberge le père de Knut, Lars, et réclame la propriété de l'ours star, désormais adulte. Dans un premier temps, la procédure vise à rendre public le montant des revenus engendrés par Knut et à tenter de trouver un accord amiable entre les deux zoos.Faute d'accord le 1er septembre, la justice tranchera le cas. "Il pourrait y avoir une demande de paiement dans un deuxième temps", a déclaré un porte-parole du tribunal à l'AFP.Le zoo de Berlin a proposé d'acquérir Knut et Lars pour 350.000 euros, "le prix du marché pour les ours polaires", selon le porte-parole. Neumünster demande de son côté 500.000 euros. Knut, qui fit sa première sortie médiatique le 23 mars 2007 sous les caméras et appareils photo de centaines de journalistes venus du monde entier, présente aujourd'hui des troubles comportementaux, mimant les gestes des visiteurs qui le photographient, selon des groupes de défense des animaux.