Dar es Salaam, 7 nov 2014 (AFP) - Le gouvernement t
anz
anien a démenti vendredi toute "frénésie d'achats" illégaux d'ivoire lors de visites officielles de responsables chinois d
ans le pays, en répliqu
ant à des accusations portées par une ONG.Le ministre t
anz
anien des Affaires étr
angères a déclaré que le rapport de l'Agence d'investigation environnementale (EIA), une ONG basée à Londres, était mensonger et destiné à porter atteinte aux liens croiss
ants entre la T
anz
anie et la Chine."On devrait se dem
ander pourquoi ces accusations apparaissent quelques jours seulement av
ant la visite du président (t
anz
anien) Jakaya Kikwete en Chine", a déclaré le ministre Bernard Membe dev
ant le Parlement."C'est de la pure et simple invention. Il est évident que les personnes coupables de ces accusations ne souhaitent pas voir notre pays se développer", a déclaré le ministre.Selon l'EIA, le prix de l'ivoire a doublé d
ans la capitale économique t
anz
anienne, Dar es Salaam, à l'occasion de la venue en mars 2013 du président Xi Jinping.Sur les marchés de vente illégale de T
anz
anie, les enquêteurs de l'ONG ont recueilli des témoignages de march
ands se félicit
ant de leurs affaires fructueuses avec les responsables chinois. Ces vendeurs ont ainsi raconté que les prix avaient commencé à grimper av
ant même l'arrivée du président chinois, des intermédiaires tabl
ant sur une poussée de la dem
ande, grâce à la place prévue d
ans les valises diplomatiques chinoises pour les bibelots en ivoire.Le gouvernement chinois a jugé jeudi ce rapport "infondé", se dis
ant "très mécontent". Hong Lei, porte-parole de la diplomatie chinoise, a précisé que les autorités chinoises avaient récemment adopté une nouvelle législation et pris des mesures pour réprimer le trafic d'ivoire, en coordination avec d'autres pays.La Chine est le premier marché mondial pour les chasseurs d'ivoire.Selon l'ONG Save the Eleph
ants, le prix de l'ivoire proven
ant des éléph
ants tués par des braconniers en Afrique a triplé depuis quatre
ans en Chine. Cela procure des bénéfices considérables au crime org
anisé viv
ant de ce trafic.Le braconnage d'éléph
ants a atteint des niveaux si alarm
ants en T
anz
anie que les pachydermes pourraient disparaître du pays d'ici à 2020, a prévenu en mai la Société de protection des éléph
ants de T
anz
anie (Teps).
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
0 commentaires