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Les pro-ours appellent à la réintroduction de femelles dans le Béarn

Pau, 27 août 2014 (AFP) - Une association de défense de l'ours, basée à Pau, a pressé mercredi la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, d'autoriser la réintroduction d'ours femelles dans le Béarn (Pyrénées-Atlantiques), souhaitant attirer son attention sur la spécificité de la cohabitation avec les bergers dans cette zone.Dans une lettre ouverte, les membres du Fonds d'intervention éco-pastoral (Fiep), qui oeuvre à la protection de l'ours dans les Pyrénées-Atlantiques, s'interrogent sur la portée des déclarations de la ministre de l'Ecologie qui avait affirmé mi-juillet que "les réintroductions d'espèces ne doivent pas avoir lieu dans des zones de pastoralisme" et refusé un nouveau lâcher d'ours dans les Hautes-Pyrénées."Il faut regarder quels sont les endroits où on peut réintroduire l'ours, là où il n'y a pas d'équilibre conflictuel avec des activités d'élevage", avait toutefois ajouté la ministre.Or, souligne le Fiep, la situation diffère entre le Béarn, "où la cohabitation existe avec peu de dégâts", et la Bigorre (Hautes-Pyrénées), "où on a perdu l'habitude de vivre avec l'ours". "Dans le Béarn, l'Aragon et la Navarre, il n'y a jamais eu d'interruption de vie de l'élevage avec l'ours", insiste l'association, qui rappelle la mise en place d'une "panoplie de mesures favorisant la cohabitation ours-bergers". "Nous ne souhaitons pas que l'ours vive au détriment de l'élevage, ni l'inverse", écrivent les défenseurs du plantigrade, "mais aujourd'hui cet équilibre est rompu: il ne reste plus que deux ours mâles dans cette partie du massif pyrénéen". "Madame la Ministre, reprenez le dossier ours, examinez les dommages minimes au bétail qui existent en Béarn, tous les avantages qu'ont eus les bergers, grâce à l'argent de l'ours et vous verrez que la cohabitation est possible", demandent-ils. Menacée de disparition dans les années 90, la population d'ours dans la chaîne pyrénéenne a depuis été sauvée par des introductions d'ours slovènes entre 1996 et 2006. Elle était évaluée en 2013 à 24 animaux entre la France et l'Espagne. L'essentiel de la population se situe à l'est, principalement dans l'Ariège et la Haute-Garonne. Deux seulement se répartissent entre Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées.Selon le Fiep, l'introduction de femelles dans les Pyrénées-Atlantiques permettrait par ailleurs de fixer les deux mâles dans ce département et d'éviter leurs déplacements vers les Hautes-Pyrénées.