Toulouse, 8 juin 2014 (AFP) - Le président d'une association
anti-corrida a été interpellé dim
anche dev
ant les arènes de Vic-Fezensac (Gers) au cours d'une m
anifestation bruy
ante "contre le massacre des taureaux" puis relâché par les gendarmes, a-t-on appris auprès de lui et de la préfecture.Les
anti-corrida étaient 60 à m
anifester selon les gendarmes, 200 selon les org
anisateurs. Ils avaient décidé de se faire entendre pour marquer les corridas du week-end de Pentecôte, habituellement fréquentées à Vic-Fezensac (3.600 habit
ants) "par 35.000 passionnés" selon l'office du tourisme.Le président du Comité radicalement
anti-corrida (CRAC), Je
an-Pierre Garrigues, a été interpellé "d
ans le cadre de la m
anifestation et placé en garde à vue parce qu'il a été pris avec une arme sur lui: une bombe lacrymogène", a affirmé à l'AFP un représent
ant de la préfecture.M. Garrigues a démenti avoir été placé en garde à vue, dis
ant avoir simplement été entendu pend
ant une heure et demie. "D
ans ma sacoche, j'avais pour me défendre une petite bombe lacrymogène de défense parce que je reçois de plus en plus de menaces de mort par internet et par téléphone", a-t-il dit. D
ans la matinée, M. Garrigues s'était réjoui de pouvoir faire fonctionner une puiss
ante sonorisation à 150 mètres des arènes au moment où la foule entrait pour la corrida de 11 heures. "Nous leur signifions en direct tout ce que nous pensons de cette pratique barbare. Ca rend furieux les aficionados qui auraient voulu nous jeter hors de la ville", avait-il raconté.Selon des m
anifest
ants, les gendarmes ont d'abord obligé les
anti-corrida à éloigner leur camion sonorisé, en vertu d'un arrêté municipal spécifi
ant que le rassemblement - autorisé - ne devait pas être bruy
ant. Puis, alors qu'ils sc
andaient les slog
ans +corrida basta+, "la torture n'est pas notre culture+, il y a eu une charge des gendarmes mobiles. M. Garrigues a été jeté au sol et arrêté", a affirmé à l'AFP un m
anifest
ant, Christophe L
andais. M. Garrigues a affirmé que certains des milit
ants avaient été "blessés", mentionn
ant "poignet foulé" et "épaule luxée". Ses assertions n'ont pas pu être confirmées.La préfecture a dit que les milit
ants avaient d'abord "convenu de ne plus l
ancer de fumigènes puis en avaient fait partir un qu
and même, ce qui avait entraîné l'intervention des gendarmes", précédée de sommations.Le maire, Michel Espié, avait tenté d'éloigner les
anti-corrida pend
ant la fête en pren
ant un premier arrêté, le 18 avril, interdis
ant "toute m
anifestation à l'intérieur du périmètre formé par les p
anneaux de l'agglomération de la commune". Le CRAC avait attaqué la décision en justice et le tribunal administratif de Pau avait constaté samedi que "le maire avait retiré l'arrêté litigieux". Par ailleurs, la feria à Vic-Fezensac a été marquée, dim
anche matin, par la mort d'un homme de 20
ans. Selon les pompiers du Gers, il avait été trouvé en arrêt cardiaque, à 5 heures du matin, sur une aire du stade de football. Une enquête a été confiée aux gendarmes.
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
0 commentaires