Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Débat

Son chien avait arraché la joue d'un enfant en son absence : deux mois avec sursis

Un quinquagénaire dont le chien avait grièvement blessé en juin 2008 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) un enfant de 11 ans, lui arrachant notamment une joue, a été condamné jeudi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Créteil.

CRETEIL, 2 avr 2009 (AFP) - Un quinquagénaire dont le chien avait grièvement blessé en juin 2008 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) un enfant de 11 ans, lui arrachant notamment une joue, a été condamné jeudi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Créteil. Ce décorateur de télévision était poursuivi pour avoir laissé son chien, un dogue argentin, race qui n'est pas classée dans la catégorie des chiens dangereux, à la garde de son fils âgé de 12 ans, hors la présence d'un adulte. La substitut du procureur avait requis une peine de quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, relevant "l'imprudence" commise face aux "obligations" imposées par la loi au propriétaire d'un chien. Le 30 juin 2008, alors que le quinquagénaire était au travail, sa compagne avait laissé seul avec le chien dans leur pavillon son beau-fils de 12 ans. Le drame s'était produit quand deux copains du garçon étaient venus le voir. L'un des enfants, âgé de 11 ans, avait pris peur alors que le dogue leur faisait la fête. Il s'était enfui en courant et le chien l'avait poursuivi dans la rue, le mordant au mollet, à l'épaule et surtout lui arrachant la joue droite. Un passant était intervenu, donnant l'occasion au garçon de rentrer dans le pavillon. Il avait fallu attendre l'intervention de la brigade cynophile pour que les secours puissent enfin prendre en charge la victime, dont les parents avaient porté plainte. A l'audience, le prévenu a assuré que c'était "la première fois que ça arrivait" que son chien morde, en décrivant un animal "sans problème". "Quand on a un chien de ce type, 40 kg, à la mâchoire massive, on fait attention", a protesté Me Christian Blazy, avocat des parents de la victime, pour qui "la première faute", c'est de "l'avoir laissé à la garde d'un enfant". Il "aurait dû savoir que le chien était dangereux", a ajouté Me Blazy, en référence à ses précédentes attaques d'un caniche et d'un labrador mentionnées par le témoignage d'un voisin, mais dont l'une a été contestée par le prévenu. Le jeune garçon, hospitalisé une grande partie de l'été 2008, a été opéré à plusieurs reprises. "Il devra encore bénéficier de soins, de greffes, jusqu'à la fin de sa croissance", a rappelé l'avocat, sans compter que neuf mois après, il est encore "extrêmement choqué". Dans l'attente d'une expertise des dommages, une provision de 20.000 euros pour l'enfant et 2.000 pour ses parents a été allouée par le tribunal, qui sera réglée par l'assureur du prévenu.