TOULOUSE, 18 mars 2014 (AFP) - Des lieutenants de louveterie assermentés ont commencé à patrouiller dans le massif du Razes, dans l'Aude, où la présence du loup est officiellement confirmée, pour l'effaroucher et l'éloigner des brebis qu'il pourrait attaquer, a annoncé mardi la préfecture à Carcassonne.
TOULOUSE, 18 mars 2014 (AFP) - Des lieutenants de louveterie assermentés ont commencé à patrouiller dans le massif du Razes, dans l'Aude, où la présence du loup est officiellement confirmée, pour l'effaroucher et l'éloigner des brebis qu'il pourrait attaquer, a annoncé mardi la préfecture à Carcassonne.
Ces louvetiers sont des collaborateurs bénévoles de l'administration nommés par les préfets. Ils ont globalement pour mission de concourir à la régulation et à l'élimination des
animaux susceptibles d'occasionner des dégâts (dont les s
angliers), ainsi qu'à la gestion des espèces strictement protégées comme le loup. "Des lieuten
ants de louveterie patrouillent dès à présent sur les communes de Fenouillet du Razes, de Hounoux et de Ribouisse (Aude) et effectuent des tirs d'effarouchement", a précisé la préfecture d
ans un communiqué. Ces tirs ne visent pas à tuer l'
animal mais à le faire fuir. "La mise en oeuvre d'autres moyens d'effarouchement, basés sur la mise en place de dispositifs automatiques lumineux et sonores, sera arrêtée d
ans les tout prochains jours avec la profession", a
annoncé la préfecture. Mais si "de nouvelles prédations sur des troupeaux étaient constatées en dépit de ces premières mesures, des tirs de défense pourraient être envisagés et autorisés par arrêté préfectoral, à proximité des troupeaux ay
ant subi ces attaques", a-t-elle averti. Le loup a été formellement identifié grâce à des photos prises le 7 mars à Plavilla (123 habit
ants), à une demi-heure de route de Castelnaudary. Cette présence est un nouveau signe du retour du loup en Fr
ance où il avait disparu av
ant les
années 1940 et où il est réapparu par extension progressive des populations italiennes depuis 25
ans. Le loup est classé comme
animal "strictement protégé" au titre de l'
annexe II de la Convention de Berne, qui interdit de le capturer, de le mettre à mort, et de détériorer ses sites de reproduction et aires de repos. En Fr
ance, il est né
anmoins autorisé d'en tuer un certain nombre chaque
année, d
ans des conditions très encadrées. La préfecture a par ailleurs confirmé qu'une indemnisation serait versée aux éleveurs concernés par des attaques de troupeaux. "Cette procédure, déjà mise en oeuvre d
ans le département au bénéfice de deux éleveurs en fin d'
année dernière, va être systématiquement poursuivie", a-t-elle assuré.
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
0 commentaires