La police togolaise a saisi mardi à Lomé 700 kg d'ivoire et arrêté un trafiquant présumé, a annoncé jeudi à l'AFP le ministre de l'Environnement et des ressources forestières Dédé Ahoéfa Ekoué, une prise importante saluée par les Etats-Unis
LOME, 08 août 2013 (AFP) - La police togolaise a saisi mardi à Lomé 700 kg d'ivoire et arrêté un trafiquant présumé, a annoncé jeudi à l'AFP le ministre de l'Environnement et des ressources forestières Dédé Ahoéfa Ekoué, une prise importante saluée par les Etats-Unis.
"La brigade
antidrogue a saisi mardi dernier (le 6 août) d
ans une boutique à Lomé 700 kg d'ivoire apparten
ant à un Togolais, âgé de 58
ans. Ce dernier a été arrêté", a déclaré Mme Ekoué. "Nous n'avons pas encore toutes les informations sur le pays de proven
ance de cette qu
antité d'ivoire. Nous savons qu'il y a aujourd'hui plusieurs réseaux, mais les enquêtes sont actuellement en cours pour savoir si ce Togolais appartient à l'un des réseaux, car c'est la première gr
ande saisie opérée par le Togo", a-t-elle indiqué. "Nous pensons qu'il est aujourd'hui urgent d'apporter une réponse internationale vigoureuse et concertée pour mener la lutte contre ce trafic", a ajouté la ministre.
D
ans un communiqué, le département d'Etat américain a "félicité les autorités togolaises pour leurs derniers efforts en vue de mettre un terme au trafic illégal d'ivoire en Afrique de l'Ouest en arrêt
ant un célèbre trafiqu
ant". La porte-parole du ministère, Jennifer Psaki, a "exhorté les autorités togolaises à conduire une enquête complète et à poursuivre ceux qui se livrent au trafic d'ivoire". Elle a rappelé que la lutte contre ce genre de trafics était une "priorité des Etats-Unis" et que le président Barack Obama avait signé un décret en la matière le 1er juillet lors de sa visite en Afrique. Selon la police togolaise, quelque 116 cornes d'ivoire ont été saisies en 2011. Le commerce international de l'ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES).
Mais le trafic a pris de l'ampleur ces dernières
années en raison d'une forte dem
ande au Moyen-Orient et en Asie où les défenses d'éléph
ants sont utilisées d
ans la fabrication d'objets décoratifs et en médecine traditionnelle. Plus de 25.000 éléph
ants d'Afrique ont été victimes de braconnages en 2012, selon les estimations de la CITES.
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