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Les aides agricoles doivent tenir compte du bien-être animal

BRUXELLES, 18 juin 2013 (AFP) - Les organismes financiers internationaux qui versent des aides en faveur du développement agricole doivent davantage tenir compte du bien-être des animaux d'élevage, pour atteindre au moins les normes en vigueur dans l'Union européenne, ont insisté mardi des organisations de défense des animaux.

BRUXELLES, 18 juin 2013 (AFP) - Les organismes financiers internationaux qui versent des aides en faveur du développement agricole doivent davantage tenir compte du bien-être des animaux d'élevage, pour atteindre au moins les normes en vigueur dans l'Union européenne, ont insisté mardi des organisations de défense des animaux. La Société financière internationale (IFC), branche privée de la Banque mondiale, et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) soutiennent de grandes entreprises d'élevage en Chine, en Ukraine et en Turquie notamment, "où les normes en matière de bien-être animal sont nettement inférieures à celles de l'UE", dénoncent les ONG Humane Society International, Compassion in World Farming et Four Paws dans un rapport. Le constat vaut aussi pour les agences de crédit à l'exportation des pays de l'UE, selon ces ONG. "Donc, de l'argent public de pays de l'UE est utilisé pour soutenir des systèmes d'élevage qui ne sont pas autorisés dans l'UE", comme des cages de taille très réduite pour les poulets, soulignent-elles. "Cela pourrait contribuer à créer un désavantage compétitif pour les agriculteurs européens qui doivent respecter des normes plus strictes en matière de bien-être animal", ajoutent-elles. Les trois ONG plaident pour que des normes contraignantes président à l'octroi d'aides dans le domaine agricole dans les pays en développement et en transition. "Ces normes doivent respecter voire dépasser celles qui sont requises par les directives européennes", qui elles-mêmes "nécessitent d'importantes améliorations", ont-elles insisté.