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Débat

Espagne : première étape parlementaire pour protéger les corridas

MADRID, 12 fév 2013 (AFP) - Les députés espagnols devaient se prononcer mardi sur une pétition populaire qui a reçu près de 600.000 signatures pour demander de protéger les corridas, "patrimoine commun", après leur interdiction dans la puissante région de Catalogne.

MADRID, 12 fév 2013 (AFP) - Les députés espagnols devaient se prononcer mardi sur une pétition populaire qui a reçu près de 600.000 signatures pour demander de protéger les corridas, "patrimoine commun", après leur interdiction dans la puissante région de Catalogne. "Les fêtes taurines appartiennent à la culture espagnole globale, au patrimoine historique et culturel commun à tous les Espagnols", affirme la proposition de loi présentée par la Fédération des organisations taurines de Catalogne. Déjà interdites dans l'archipel des Canaries depuis le début des années 1990, la corrida a été éliminée des arènes catalanes depuis le 1er janvier 2012, sur décision de son parlement régional. Une interdiction qui avait eu l'effet d'un électrochoc pour les défenseurs de la tradition. Une pétition lancée par la Fédération des organisations taurines de Catalogne a recueilli 590.000 signatures, soit plus que les 500.000 nécessaires en Espagne pour présenter aux députés une proposition de loi. Le parti populaire, de droite, au pouvoir en Espagne depuis fin 2011 s'est positionné en ardent défenseur des corridas au Congrès des députés de Madrid, où il dispose de la majorité absolue. Le Parlement devrait donc accepter mardi de lancer le processus parlementaire qui débouchera probablement sur le classement des corridas comme un "Bien d'intérêt culturel" (BIC), leur permettant une plus grande protection, légale et financière. Pour les indépendantistes catalans, ce vote porterait atteinte à la souveraineté du Parlement régional, qui dispose dans une Espagne très décentralisée d'amples pouvoirs. Il se célèbre en pleine fronde du gouvernement nationaliste régional, engagé sur la voie de l'indépendantisme avec la tenue annoncée pour 2014 d'un référendum sur l'auto-détermination. Le débat de mardi provoque aussi la colère des défenseurs des animaux, pour qui il est "barbare" de vouloir protéger "un spectacle où l'on torture et l'on tue les animaux", selon les mots d'AnimaNaturalis.