La Fondation se mobilise sur tous les fronts pour protéger les animaux. Pourtant, tant qu’ils ne bénéficieront pas d’un véritable régime juridique dans le code civil, ils ne le seront jamais totalement. La Fondation 30 Millions d’Amis, dont la pétition a déjà réuni près de 200 000 signatures, souhaite en faire son combat prioritaire en 2013.
La Fondation se mobilise sur tous les fronts pour protéger les animaux. Pourtant, tant qu’ils ne bénéficieront pas d’un véritable régime juridique dans le code civil, ils ne le seront jamais totalement. La Fondation 30 Millions d’Amis, dont la pétition a déjà réuni près de 200 000 signatures, souhaite en faire son combat prioritaire en 2013.

Pour la Fondation 30 Millions d’Amis, l’
animal a des droits et l’homme des devoirs à son égard. Malheureusement, notre code civil, pilier du droit fr
ançais, définit toujours les
animaux - d
ans son article 528 - comme des « biens-meubles », au même titre qu’une armoire ou une chaise. Une aberration !
En Fr
ance, le régime juridique de l’
animal est très mal défini par les différents textes de loi en raison de leur incohérence : le code rural reconnaît explicitement les
animaux comme des êtres sensibles (art. L 214-1, NDLR). Le code pénal le sous-entend implicitement, puisqu’il a délibérément placé les infractions commises à l’encontre des
animaux en dehors de la catégorie de celles commises contre les biens, tout en réprim
ant sévèrement les sévices et les actes de cruauté. Or, le code civil reste lui sur une vision archaïque du rôle de l’
animal d
ans la société. En 1804, au moment de sa rédaction sous Napoléon Bonaparte, l’
animal ne bénéficiait pas de la même attention que celle qui lui est désormais apportée. D
ans une Fr
ance essentiellement rurale, les
animaux étaient envisagés à cette époque sous l’
angle utilitaire, comme une force agricole. Cette vision est la tr
ansposition sur le pl
an du droit civil de la théorie de Descartes, plus connue sous le nom de théorie de « l’
animal machine ».
Le code civil ne distingue donc que deux gr
andes catégories juridiques : celle des « personnes » et celle des « biens », à laquelle sont intégrés les
animaux.
Evolution des mentalités
L’
animal a donc été maladroitement ou sciemment enfermé d
ans une catégorie juridique qui ne correspond plus à la réalité de sa situation d
ans notre société actuelle. Aujourd’hui, l’
animal occupe une place prépondér
ante et la position des Fr
ançais est s
ans équivoque : pour 90 % d’entre eux, l’
animal fait partie intégr
ante de la famille*. Le décalage entre l’évolution des mentalités et le code civil est une évidence.
Pour combler cette ineptie et harmoniser nos différents codes, la Fondation 30 Millions d’Amis dem
ande la création, d
ans le code civil, d’une troisième catégorie propre aux
animaux qui définisse ces derniers conformément à leur nature d’êtres viv
ants et sensibles. Ce ch
angement de régime juridique assurerait à l’
animal une protection accrue. Une position défendue par Fr
ançois Holl
ande, alors c
andidat à la présidence de la République, qui confiait à la Fondation 30 Millions d’Amis que «
nous pourrions (...) faire une distinction entre l’animal et les choses, comme en Allemagne »**. Une telle distinction permettrait par exemple de mieux sensibiliser les juges sur le caractère sensible de l’
animal et ainsi assurer une meilleure application de la loi pénale. Cela permettrait également de pallier les vides juridiques actuels, comme d
ans les cas de divorces où l’
animal ne serait plus considéré comme un c
anapé et confié à l’un des maîtres en fonction de ses liens d’attachement.
L’union fait la force
La mobilisation des amis des
animaux a maintes fois porté ses fruits. Obtenir une évolution de cette législation en faveur d’un meilleur respect des
animaux est possible, si chacun se mobilise. La Fondation 30 Millions d’Amis a l
ancé <link agir-pour-les-animaux petitions signer-petition pour-un-nouveau-statut-juridique-de-lanimal-22.html _blank lienrouge2 un nouveau statut juridique de>une pétition à l’attention de la garde des Sceaux. Elle a déjà réuni à ce jour plus de 200 000 signatures. Nous vous enjoignons à la signer et à la faire circuler via les réseaux sociaux. Et pour donner encore dav
antage de poids et une légitimité intellectuelle à ce combat décisif, la Fondation va mobiliser tous les acteurs majeurs de notre société dont les avis et les réflexions comptent : penseurs, philosophes, écrivains... C’est bien connu : l’union fait la force !
Relayez cette pétition sur
facebook et sur
Twitter
*Sondage Ipsos réalisé du 24 au 25 septembre 2004 sur un échantillon de 1 010 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
**<link acces-special actualites detail article _blank lienrouge2 fondation interpelle les candidats à la>Programme des candidats à l'élection présidentielle 2012
dysney 26/02/2013 à 09:52:53
Bonjour
vraiment il faudrait que nos amies les betes aient un statut qui les protège .Pourquoi nos hommes d'etat ne promulguent pas les lois concernant les animaux et je suis tout a fait d'accord avec Horse -Lover c'est une honte de classer les animaux comme des meubles!!!!! Eux au moins savent nous comprendre et nous demandent d'etre leur amis et nous le rendent bien
bravo pour la fondation et que nos "chers " politiciens fassent plus d'efforts pour les animaux en octroyant plus de crédits et d'aide aux refuges déjà si peuplés d'animaux en détresse
eve1 13/02/2013 à 13:24:26
noughat 12/02/2013 à 23:57:16
amiael 12/02/2013 à 17:02:38
c'est super ce que vous faites! malheuresement il faudrait encore plus de
controles, qu'ils s'attendent à en voir de plus en plus, puisqu'il n'y a que le baton qui leur fait peur! et prison ferme pour tous ces monstres!
Mais vous etes là! la reference en droit des animaux; Merci de tout coeur!
kenzoamour 10/02/2013 à 10:03:58
30-millions-d' amis 09/02/2013 à 20:51:52
Bande de fénéants, ce petit chou d'animal ne veut que ressembler au plus à l'être humain ! Alors aidons-le, comme tout les congénères des humains le font ! Ce n'est pas de l'hêtre, ni du bois qu'on a qu'a fixer avec les vis et il tiendra, c'est pas ce qu'il faut croire ! Merci 30 millions d'amis pour tout ce que vous faites !
Cordialement,
Grande admiratrice de 30 millions d'amis.
haydeeju 06/02/2013 à 17:43:23
Si seulement tout ça pouvait aboutir... Si les animaux étaient considérés comme des animaux et non comme des biens, peut être que la loi serait plus stricte sur ceux qui vont à l'encontre.
Mais mince,nous sommes en 2013, il faut que tout ça évolue!!!!!!!!!!!!!!!!
anonyme 06/02/2013 à 17:23:04
S'il y a des gens compétents pour évaluer la sensibilité et la souffrance de l'animal, ce sont bien les vétérinaires, non ?
Dans les points de suspension, vous incluez les vétérinaires ?
Et les maîtres des animaux, et les défenseurs des animaux, à mon avis ils sont des acteurs majeurs bien plus importants que les penseurs et philosophes... Petit rappel : Alain Finkielkraut, philosophe, amateur de corrida !!!
Cordialement.
Fanninski 06/02/2013 à 16:44:13
Deux catégories : des personnes et des biens.
Vision archaïque c'est sûr et, surtout, modèle obsolète. L'humanocentrisme était peut-être la norme au XIXe siècle mais il n'a plus sa place dans notre société moderne.
Les animaux sont des êtres sensibles que nous devons respecter. Nous en adoptons certains, nous en élevons d'autres, nous les chassons même parfois mais tous mérite de la considération.
Ce ne sont pas des biens meubles que l'on peut marchander à tout va, taper dès qu'on le souhaite ou jeter à la moindre occasion.
Que nos "chers" politiciens arrêtent de faire les autruches ! Qu'ils accordent enfin aux animaux un statut à part entière !!
"On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux." (Gandhi)
Horse-Lover 06/02/2013 à 16:17:17