TOULOUSE, 31 jan 2013 (AFP) - Les chats de Veyssou, minuscule hameau des causses du Quercy, disparaissent mystérieusement depuis des années sans laisser la moindre trace au grand désespoir de leurs propriétaires qui ont rédigé une pétition, a-t-on appris auprès du maire de la localité.
TOULOUSE, 31 jan 2013 (AFP) - Les chats de Veyssou, minuscule hameau des causses du Quercy, disparaissent mystérieusement depuis des années sans laisser la moindre trace au grand désespoir de leurs propriétaires qui ont rédigé une pétition, a-t-on appris auprès du maire de la localité.
Perrine Mallet habite depuis juin 2012 ce hameau d'une cinqu
antaine d'habit
ants de la commune lotoise de Montvalent à l'extrême nord de la région Midi-Pyrénées. Qu
and sa chatte Schwarzie a disparu en octobre, elle en a parlé à ses voisins : "J'ai découvert que, depuis 10
ans, tout le monde a perdu des chats ici", a-t-elle dit à l'AFP jeudi. Après enquête auprès des habit
ants, elle estime qu'en un
an une "bonne vingtaine de chats" ont disparu. "Et ils ne laissent aucune trace, il n'y a aucun cadavre, jamais", raconte-t-elle. De plus, souligne-t-elle, les chats év
anouis d
ans la nature ont clairement des maîtres : ils sont pour la plupart du temps tatoués et portent des colliers
anti-puces. Perrine Mallet a donc décidé d'org
aniser une pétition : "Nous, habit
ants de Veyssou qui refusons d'accepter avec fatalité cette situation, avons attiré l'attention de Madame le Maire de Montvalent sur cette hécatombe et dem
andons par cette pétition que des mesures soient prises pour la sécurité de nos chats", dit le texte qui a recueilli la signature de 14 foyers.
Catherine Calvy, la maire du village, a donné lecture de la pétition à son dernier conseil municipal. "Les pétitionnaires s'étaient d'abord adressés aux gendarmes qui leur ont dit qu'effectivement, ce n'était pas tout à fait normal qu'aut
ant de chats disparaissent en si peu de temps, surtout s
ans laisser de cadavre, mais ils les ont renvoyés vers la mairie", dit la première magistrate. Elle a dem
andé aux conseillers municipaux s'ils avaient des idées sur d'éventuelles mesures à prendre mais le problème n'a pas inspiré gr
and-monde, raconte-t-elle. "Je suis légèrement démunie", avoue-t-elle. En attend
ant, les propriétaires de matous volatilisés mettent en cause des actes de malveill
ance et ne veulent plus en prendre d'autres pour ne pas risquer de les perdre.
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