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Elephantes de Lyon : le préfet a reçu "des milliers de mails et de SMS" dénonçant son "manque de coeur"

LYON, 22 jan 2013 (AFP) - Le préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, a indiqué mardi aux journalistes qu'il avait reçu "des milliers de mails et de SMS" dénonçant son "manque de coeur", après qu'il a décidé l'abattage de deux éléphantes du Parc de la Tête d'Or à Lyon, suspectées d'être porteuses de la tuberculose.

LYON, 22 jan 2013 (AFP) - Le préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, a indiqué mardi aux journalistes qu'il avait reçu "des milliers de mails et de SMS" dénonçant son "manque de coeur", après qu'il a décidé l'abattage de deux éléphantes du Parc de la Tête d'Or à Lyon, suspectées d'être porteuses de la tuberculose. Présentant les voeux à la presse dans son costume d'apparat, M. Carenco a d'abord ironisé sur son "uniforme de Rataxès, général en chef de l'armée qui veut du mal à Babar", avant de réaffirmer, plus sérieusement, que les deux éléphantes présentent, à ses yeux, un risque majeur pour la santé. Le préfet a rappelé que Baby et Népal avaient été en contact avec une autre éléphante, Java, qui, à sa mort l'été dernier, était affectée d'une "tuberculose massive" de forme humaine, ce que "personne ne conteste". Or, "tout animal en contact avec un animal contaminé est atteint", a-t-il dit. "Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la loi. Donc j'ai pris la décision de les faire abattre", a-t-il ajouté, soulignant qu'on avait euthanasié "des milliers de vaches pour moins que ça". Affirmant qu'il était "impossible de les soigner", M. Carenco a insisté sur le risque sanitaire pour les familles et notamment les enfants. Et "s'il y a un problème demain, c'est moi qui vais en taule", a-t-il dit. Il a toutefois rappelé que "pour faire plaisir", il avait décidé d'attendre la décision du Conseil d'Etat, saisi par le cirque Pinder, propriétaire des éléphantes, même si cet appel n'est pas suspensif de la décision du Tribunal administratif, validant la décision d'abattage. "Ca va faire plaisir à tous les parents qui n'ont pas osé avouer à leurs enfants que c'est un chasseur qui a tué la maman de Bambi", a-t-il encore déclaré, affirmant qu'il prenait toute cette affaire "avec un grand sourire".