Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Faune

Le Conseil d'Etat annule la chasse des oies à but "scientifique"

Le Conseil d'Etat a annulé a posteriori l'autorisation accordée en février par le précédent gouvernement de chasser des oies à des fins "scientifiques", au-delà de la date officielle de fermeture de la chasse à ces oiseaux, a indiqué jeudi une association de protection des animaux.

PARIS, 08 nov 2012 (AFP) - Le Conseil d'Etat a annulé a posteriori l'autorisation accordée en février par le précédent gouvernement de chasser des oies à des fins "scientifiques", au-delà de la date officielle de fermeture de la chasse à ces oiseaux, a indiqué jeudi une association de protection des animaux. "Le Conseil d'Etat sanctionne l'alibi scientifique de la chasse aux oies", s'est félicitée l'Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages). Par un arrêté daté du 3 février dernier, le gouvernement précédent avait autorisé le "prélèvement" d'oies cendrées, d'oies rieuses et d'oies des moissons entre le 1er et le 10 février 2012 "aux fins d'études scientifiques sur l'origine et les déplacements migratoires des populations" de ces espèces. Cette décision, qui permettait de chasser ces oies pendant dix jours au-delà de la date officielle de fermeture pour ces oiseaux (31 janvier), avait été qualifiée de "mascarade" par France Nature Environnement (FNE). Dans sa décision, rendue mercredi, le Conseil d'Etat estime que "les prélèvements aux fins d'études scientifiques autorisés par l'arrêté attaqué ne s'inscrivent dans aucun programme de recherche". Et annule donc l'arrêté. L'Aspas espère que cette décision empêchera que l'arrêté contesté ne fasse jurisprudence et ne soit reconduit en février prochain. "Chasser plus longtemps, plus d'espèces, y compris au détriment de la survie de ces dernières, est une revendication irresponsable mais récurrente de nos chasseurs français", dénonce l'association, qui "en appelle au nouveau gouvernement pour ne pas céder à des tentations démagogiques".