Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Faune

Parc Kruger : 30 hippopotames tués par la maladie du charbon

JOHANNESBURG, 06 nov 2012 (AFP) - Une trentaine d'hippopotames sont morts ces deux dernières semaines dans le nord du célèbre parc Kruger (nord-est) en Afrique du Sud, fauchés par une épidémie de maladie du charbon, selon un communiqué de l'agence des parcs nationaux SANparks.

JOHANNESBURG, 06 nov 2012 (AFP) - Une trentaine d'hippopotames sont morts ces deux dernières semaines dans le nord du célèbre parc Kruger (nord-est) en Afrique du Sud, fauchés par une épidémie de maladie du charbon, selon un communiqué de l'agence des parcs nationaux SANparks. Les animaux touchés vivaient dans les rivières Letaba et Olifants.SANparks demande aux visiteurs du Kruger de signaler d'éventuels animaux morts, et de ne surtout pas toucher les carcasses. Selon le porte-parole de SANparks, Reynold Thakhuli, trente carcasses d'hippos ont été découvertes et les autopsies pratiquées ont démontré la présence du bacille du charbon (bacillus anthracis). La bactérie est notamment disséminée par les vautours et les mouches vertes. Les vautours, qui consomment les carcasses contaminées, ne sont pas affectés par la maladie, mais défèquent dans les rivières où vivent les hippos, permettant à l'infection de se transmettre. Selon M. Thakhuli, les épidémies de charbon surviennent naturellement tous les dix ans environ dans le nord du parc Kruger, un zone chaude frontalière du Mozambique. La dernière occurrence en 2010 avait tué 2.000 animaux, toutes espèces confondues. Lors des épisodes précédents de maladie du charbon dans le parc, l'épidémie s'était éteinte d'elle-même à l'arrivée des pluies et lorsque la population animale était devenue moins dense. De sorte, note M. Thakhuli, que la bactérie peut être considérée comme un "régulateur naturel" de la densité animale.