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Maltraitance

La Tanzanie demande une nouvelle fois à vendre son ivoire

ARUSHA (Tanzanie), 13 oct 2012 (AFP) - La Tanzanie, qui abrite l'une des plus importantes populations d'éléphants au monde, a demandé une nouvelle fois samedi à pouvoir vendre une partie de son stock d'ivoire, après un premier échec en 2010."Nous voulons vendre une partie du stock.

ARUSHA (Tanzanie), 13 oct 2012 (AFP) - La Tanzanie, qui abrite l'une des plus importantes populations d'éléphants au monde, a demandé une nouvelle fois samedi à pouvoir vendre une partie de son stock d'ivoire, après un premier échec en 2010."Nous voulons vendre une partie du stock. Nous envisageons, avec le fruit de la vente de renforcer nos activités de lutte contre le braconnage (des éléphants) qui devient de plus en plus préoccupant", a indiqué à la presse le vice-ministre des Ressources naturelles et du tourisme, Lazaro Nyalandu. M. Nyalandu s'exprimait dans la petite ville touristique d'Arusha (nord) qui accueille à partir de lundi "la première conférence panafricaine sur la gestion touristique durable des parcs nationaux" à laquelle participeront, selon lui, la plupart des pays du continent. "Nous n'allons pas vendre l'ivoire de contrebande. Nous voulons vendre de l'ivoire d'éléphants morts de mort naturelle", a précisé le ministre, ajoutant que la Tanzanie compte en tout 137.229 kilos d'ivoire. Une première tentative tanzanienne de vendre 80,5 tonnes d'ivoire avait été rejetée en 2010 par la Conférence des pays signataires de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (Convention on international trade of endangered species -CITES). La plupart des pays de la Conférence, dont le Kenya, voisin de la Tanzanie, s'étaient opposés au projet tanzanien, craignant qu'il ne donne un coup de pouce au braconnage. "Nous voulons cette fois-ci avoir l'appui total du Kenya car il nous faut absolument des moyens pour faire face au braconnage", a assuré le vice-ministre. En 2007, la conférence de la CITES avait adopté un moratoire sur la vente d'ivoire jusqu'en 2018. En rejetant la demande de dérogation tanzanienne, la CITES se disait "préoccupée" par la capacité des autorités tanzaniennes à lutter contre le trafic.