PARIS, 8 juin 2012 (AFP) - Dormir à côté des singes et des rhinocéros, randonner en montagne avec des lamas ou bien traire les vaches et nourrir les cochons de la ferme: de plus en plus de Français aiment passer leurs vacances en compagnie d'animaux, exotiques ou non.
PARIS, 8 juin 2012 (AFP) - Dormir à côté des singes et des rhinocéros, randonner en montagne avec des lamas ou bien traire les vaches et nourrir les cochons de la ferme: de plus en plus de Français aiment passer leurs vacances en compagnie d'animaux, exotiques ou non.
"Les gens sont en quête d'un retour à la nature et recherchent des sensations avec les
animaux. Souvent ils préfèrent découvrir leur propre faune Plutôt que de voyager au bout du monde pour voir les bêtes sauvages", estime Réha Huttin, présidente de la Fondation 30 millions d'amis. Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Bardot note cepend
ant une dem
ande croiss
ante d'éco-volontaires pour des missions en Afrique pend
ant les périodes estivales. "De plus en plus de gens consacrent leurs temps libre à sauver des chimp
anzés au Congo", affirme-t-il. "Nous sommes parfois obligés de refuser du monde !". Mais il n'est pas nécessaire de choisir des destinations tropicales pour profiter de la présence des
animaux. Ainsi, le parc zoologique norm
and de Cerza, près de Lisieux, loge les amoureux des bêtes sauvages d
ans des "zoobservatoires", lodges ou yourtes. "Les clients adorent dormir d
ans un zoobservatoire", raconte Séverine Mouillé, guide
animalière du zoo. D
ans ce type de bungalow en bois sur pilotis, les clients observent les singes, gibbons, siam
angs,
antilopes et rhinocéros "en toute liberté" et "en toute sécurité". "Pour 150 euros la nuit, les familles visitent les coulisses du parc et participent au nourrissage des
animaux. On leur explique aussi comment soigner le rhinocéros, l'
animal emblématique du zoo", ajoute-t-elle. En Ariège, près de Tarascon, Yves Nardon org
anise des r
andonnées "à la carte" avec ses lamas qui portent les tentes, les duvets et la nourriture des clients. "On ne peut pas chevaucher un lama, mais c'est un excellent porteur", explique-t-il. Flore Bonneville r
andonnera encore en juillet avec son frère, sa mère et les lamas de M. Nardon. "J'adore marcher à côté d'un lama. J'aime aussi le brosser et lui donner du foin et des gr
anulés, aux étapes du soir", raconte la fillette de 11
ans."Les lamas ne crachent pas. Ils adorent les caresses sur la tête et d
ans le cou!", dit-elle. Sa mère devra dépenser quelque 100 euros par jour et par personne. D
ans le Jura, à 800 mètres d'altitude, Gilles Tonnaire accueille d
ans sa ferme laitière "des vac
anciers du monde entier, de tous les milieux sociaux". "Les clients m'aident aux travaux de la ferme. Souvent, pend
ant que les mam
ans participent à la traite des vaches, les enf
ants donnent le biberon aux petits cochons", raconte l'agriculteur. Les touristes sont logés d
ans des chalets autour des vaches Montbéliardes mais aussi des chevaux, poneys, chèvres
angora, porcs et pigeons. "C'est l'âne qui attire le plus les enf
ants même s'il est très têtu", souligne-t-il.
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