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Oiseaux d'eau migrateurs : un plan d'action adopté pour l'Afrique

LA ROCHELLE, 18 mai 2012 (AFP) - Les Etats signataires de la convention pour la conservation des oiseaux d'eau migrateurs, réunis à La Rochelle, dans l'ouest de la France, pour une conférence sous l'égide de l'ONU, ont adopté un plan d'action centré sur l'Afrique, où 13% des espèces observées sont en danger d'extinction.

LA ROCHELLE, 18 mai 2012 (AFP) - Les Etats signataires de la convention pour la conservation des oiseaux d'eau migrateurs, réunis à La Rochelle, dans l'ouest de la France, pour une conférence sous l'égide de l'ONU, ont adopté un plan d'action centré sur l'Afrique, où 13% des espèces observées sont en danger d'extinction. Ce plan quinquennal, adopté vendredi matin à l'issue d'une dernière séance de négociation entre les 65 Etats d'Europe, d'Afrique et du Moyen Orient protégeant ces espèces, compte cinq objectifs prioritaires pour lesquels 9,5 millions d'euros sont nécessaires. Mais faute de budget dans les ministères concernés, touchés en Europe par la crise des finances publiques, ce plan reste à financer avec des contributions volontaires des Etats, d'institutions se consacrant au développement et du secteur privé. "Ce plan dépendra de contributions volontaires, mais c'est finalement un budget assez modeste en comparaison à d'autres investissements. Dix millions d'euros cela représente une toute petite longueur d'autoroute", a déclaré à l'AFP le président français de cette conférence, Paul Delduc, sous directeur de la valorisation des espèces au Ministère de l'Ecologie. Des mesures renforcées de conservation, l'encadrement des "prélèvements" (chasse) de ces oiseaux, l'amélioration des connaissances, la sensibilisation et davantage de coopération internationale, sont les cinq axes de travail définis par le plan. La "Conférence internationale sur les oiseaux d'eau migrateurs", sous l'égide du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), était la cinquième du genre. La France l'accueillait pour la première fois. Elle a rassemblé 300 représentants des Etats, ONG et scientifiques au chevet de 255 espèces. La situation en Afrique, ont noté les spécialistes, est la plus inquiétante en raison de la pression exercée sur les zones humides (marais, mangroves, estuaires...) par la surpopulation, le braconnage et l'agriculture. "C'est une vraie crise. Ce que l'on risque c'est un printemps silencieux", lorsque les espèces auront disparu, a ainsi déclaré à l'AFP, le représentant de la Norvège à la conférence, Oystein Storkersen, évoquant la disparition, en vingt ans, de près de 90% des zones humides du continent africain.