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L'Etat donne des raisons d'espèrer au retraité prêt à tout pour son sanglier

SAINT-PAUL-D'ESPIS (Tarn-et-Garonne), 14 mai 2012 (AFP) - Le retraité du Tarn-et-Garonne qui préférerait mourir plutôt que de se voir enlever Bamby, son sanglier domestiqué, peut espérer le conserver, l'administration ayant dit lundi qu'elle était prête à rechercher une solution humaine.

SAINT-PAUL-D'ESPIS (Tarn-et-Garonne), 14 mai 2012 (AFP) - Le retraité du Tarn-et-Garonne qui préférerait mourir plutôt que de se voir enlever Bamby, son sanglier domestiqué, peut espérer le conserver, l'administration ayant dit lundi qu'elle était prête à rechercher une solution humaine. Yvan Blaise, ancien viticulteur de 83 ans, a recueilli en février 2011 un marcassin qui coule depuis des jours heureux chez lui à Saint-Paul-d'Espis, un village de 630 habitants du Quercy, ignorant du sort qui le menace. Car M. Blaise, comme tout particulier qui détient chez soi un animal sauvage sans autorisation, est en infraction. Des gardes-chasse sont venus lui signifier que Bamby devrait être saisi et abattu. M. Blaise a prévenu que, bien que cardiaque, il résisterait, préférant mourir plutôt que de se séparer de Bamby, une bête de 86 kilos certes, mais qui est "comme un gros chien" et qui "n'embête personne". Les services de l'Etat ont indiqué lundi que M. Blaise pouvait introduire un recours gracieux et que l'administration était disposée à le recevoir et à examiner son cas de manière plus personnelle. "Les services de l'Etat souhaitent comprendre la situation de M. Blaise, ne pas faire abstraction de la dimension humaine", a dit à l'AFP Michel Blanc, chef de service pour la biodiversité à la direction départementale des territoires. "Maintenant, il faut trouver le bon compromis entre la prise en compte d'une situation personnelle, l'application d'une réglementation crédible et le risque de mutiplication de tels cas", a-t-il ajouté. Le souci de l'administration est de ne pas créer de précédent, dans l'intérêt même de la préservation de la vie sauvage. La solution qui s'offre à M. Blaise est de demander l'autorisation de créer un établissement d'élevage. "Ce n'est pas compliqué, mais cela suppose un certain nombre de conditions" : le marquage de l'animal, une clôture étanche et un espace minimum pour qu'il vive dans des conditions acceptables, a expliqué M. Blanc. L'histoire a suscité l'émotion. Chez les internautes, l'appel est presque unanime : "Laissez-les vivre!"