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Eléphants : Selon le WWF, le braconnage se poursuivrait dans une réserve du Cameroun

LIBREVILLE, 15 mars 2012 (AFP) - L'organisation World Wildlife Fund (WWF) a critiqué jeudi l'action du gouvernement camerounais dans la réserve de Bouba Ndjidda après un massacre d'éléphants et a dit craindre la poursuite du braconnage malgré l'intervention de l'armée.

LIBREVILLE, 15 mars 2012 (AFP) - L'organisation World Wildlife Fund (WWF) a critiqué jeudi l'action du gouvernement camerounais dans la réserve de Bouba Ndjidda après un massacre d'éléphants et a dit craindre la poursuite du braconnage malgré l'intervention de l'armée. "Les forces (militaires) sont arrivées trop tard pour sauver la plupart des éléphants du parc et en trop petit nombre pour dissuader les braconniers", a affirmé Natasha Kofoworola Quist, représentante régionale de WWF pour l'AFrique centrale, dans une déclaration parvenue à l'AFP à Libreville. "Cela fait deux semaines que le gouvernement camerounais a autorisé l'intervention des militaires après le massacre de centaines d'éléphants. Le WWF est perturbé par des informations affirmant que le braconnage continue dans le parc de Bouba Ndjidda et qu'un soldat a perdu la vie", a-t-elle ajouté. L'organisation de défense de la nature et des animaux estime "probable" "qu'au moins la moitié de la population des éléphants du parc a été tuée" et attend du "président (Paul) Biya qu'il fasse tout ce qui est nécessaire pour protéger les éléphants restant dans le parc et de traduire les braconniers en justice". Le WWF "demande aussi au président Biya d'assurer un niveau de protection adéquat aux autres parcs camerounais placés sous la même menace" et affirme qu'elle a mis en garde pendant des années le gouvernement sur le fait que ses "gardes forestiers n'étaient pas suffisamment entraînés et équipés pour faire face à l'échelle, l'intensité et l'organisation du braconnage". "Des vies de gardes sont en train d'être perdue dans la bataille (...), ils méritent un meilleur traitement de leurs leaders", souligne le WWF. Le WWF demande également au Cameroun d'engager des pourparlers avec le Tchad et le Soudan d'où seraient originaires les braconniers pour proposer "une réponse coordonnée aux actes criminels à Bouba Ndjidda".Un soldat camerounais a été tué le 8 mars, ce qui porterait à au moins trois le nombre de morts (2 militaires et un braconnier) depuis le déploiement de l'armée, de sources concordantes, ni confirmées ni infirmées par les autorités. Les braconniers ont tué depuis janvier "128 éléphants", selon le gouvernement, "plus de 480" d'après la direction du parc. L'armée camerounaise qui intervient avec une centaine d'hommes au sol appuyés par des hélicoptères éprouve des difficultés face aux braconniers très mobiles dans un parc d'une superficie de 220.000 hectares.