DRAGUIGNAN (Var), 13 mars 2012 (AFP) - Un éleveur de chiens, soupçonné d'être impliqué dans un trafic international d'animaux en provenance de Slovaquie, a été interpellé mardi au Luc-en-Provence (Var) et une centaine de chiens ont été saisis, a-t-on appris auprès des gendarmes de la compagnie de Draguignan.
DRAGUIGNAN (Var), 13 mars 2012 (AFP) - Un éleveur de chiens, soupçonné d'être impliqué dans un trafic international d'animaux en provenance de Slovaquie, a été interpellé mardi au Luc-en-Provence (Var) et une centaine de chiens ont été saisis, a-t-on appris auprès des gendarmes de la compagnie de Draguignan.
L'homme de 49 ans, originaire de Tunisie, a été placé en garde à vue. Il travaillait sur deux sites, l'un au Luc-en-Provence, l'autre au Muy (Var), où une cinquantaine de chiens domestiques ont été recensés dans chacun de ces sites. Parmi les animaux, les gendarmes, accompagnés par les services vétérinaires, ont identifié des chihuahuas, des griffons, des épagneuls, des setters, des bulldogs, des Cane Corso... Après avoir été photographiés et fichés, tous seront confiés à des chenils de la région, avec le concours de la Société protectrice des animaux (SPA). Des perquisitions sont en cours dans les deux élevages. Les gendarmes ont opéré dans le cadre d'une enquête préliminaire supervisée par le parquet de Draguignan pour "mauvais traitement à animaux", "travail illégal", "suspicion de trafic de chiens", "exercice illégal de la profession de vétérinaire" et "trafic de médicaments".
L'affaire a débuté en janvier 2010 à la suite d'un signalement de la cellule anti-trafic de la SPA au parquet. Il est apparu depuis que l'éleveur qui fréquentait les salons canins en France, dont le plus récent le week-end dernier à Saint-Etienne, avait recours aux paiements en espèces dans ses transactions commerciales variant entre 800 et 1.000 euros par animal vendu. Selon les premiers éléments de l'enquête, le trafic, dont on ne connaît pas pour l'instant tous les rouages, durerait depuis trois ans environ. Une trentaine de gendarmes, dont la brigade de recherches de Draguignan, ainsi que des éléments du groupement d'investigations cynophiles (GIC) de Cuers (Var) ont été mobilisés sur cette opération. La brigade nationale d'enquêtes vétérinaires de Rungis (Val-de-Marne), le service vétérinaire de la protection des populations du Var, la cellule anti-trafic de la SPA de Paris et de Vichy (Allier), le groupe de travail illégal de la gendarmerie, le Référent d'atteinte à l'environnement et à la santé publique (gendarmerie) et le service des installations classées ont également été engagés dans cette opération.
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