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Cameroun : deux morts dans des affrontements entre braconniers et soldats à Bouba Ndjidda

YAOUNDE, 8 mars 2012 (AFP) - Un soldat camerounais et un braconnier ont été tués dans les affrontements qui ont opposés "ces derniers jours", des soldats aux braconniers étrangers dans la réserve de Bouba Ndjidda, dans le nord du Cameroun, a appris l'AFP jeudi de sources concordantes.

YAOUNDE, 8 mars 2012 (AFP) - Un soldat camerounais et un braconnier ont été tués dans les affrontements qui ont opposés "ces derniers jours", des soldats aux braconniers étrangers dans la réserve de Bouba Ndjidda, dans le nord du Cameroun, a appris l'AFP jeudi de sources concordantes. "Ces derniers jours, il y a eu des affrontements entre nos soldats et les braconniers à Bouba Ndjidda", a affirmé un responsable administratif régional proche du dossier qui a requis l'anonymat. "A ma connaissance, un braconnier a été tué (et) quatre autres ont été blessés", a-t-il ajouté, sans fournir plus de précisions. "Un soldat camerounais est mort (lors de ces affrontements)", a indiqué sous-anonymat un responsable d'une ONG joint à Garoua, le chef-lieu de la région du nord où est situé le parc de Bouba Ndjidda. Il s'agirait d'"un élément du BIR (Bataillon d'intervention rapide)", une unité d'élite de l'armée camerounaise, selon le responsable de l'ONG. Cette information n'a été ni confirmée ni infirmée par le responsable administratif qui a évoqué "une question délicate liée à la sécurité intérieure de l'Etat". ll n'était pas possible de savoir si les combats entre l'armée camerounaise et les braconniers se poursuivaient jeudi dans le parc. Mardi, "des braconniers (y) étaient encore", selon un cadre régional du ministère des Forêts et de la Faune (Minfop) malgré le déploiement début mars de plus de 100 soldats camerounais dans ce parc où des braconniers tchadiens et soudanais sont entrés en janvier et ont tué à ce jour "128 éléphants", selon le gouvernement, "plus de 480" d'après la direction du parc. "Les braconniers, qui s'expriment en arabe et se déplacent à cheval, semblent venir du Soudan afin de constituer de vastes quantités d'ivoire destinées aux marchés asiatiques", avait indiqué sur son site le 2 mars le Fonds mondial pour la nature (WWF). "Le gouvernement ne doit pas être surpris par la gravité de la situation car nous l'avons alerté à de nombreuses reprises sur l'augmentation dramatique du braconnage d'ivoire au Cameroun", avait affirmé Basile Yapo Monssan, Directeur du WWF Cameroun, cité sur le site de son organisation. Plusieurs ONG réclament une coopération entre Etats pour lutter contre les braconniers. "Le trafic d'ivoire est quelque chose de transfrontalier" et aucun pays ne peut le contrer efficacement sans coopérer avec les autres, fait observer Philip Forboseh, responsable local du WWF à Garoua, chef-lieu de la région camerounaise du nord où est située Bouba Ndjidda.