PARIS, 1 mars 2012 (AFP) - Les chevaux de trait n'échapperont plus au fichage: les Haras nationaux proposent aux éleveurs français de ces animaux, destinés à la boucherie, un nouveau système "expérimental" d'identification à l'aide de boucles auriculaires.

PARIS, 1 mars 2012 (AFP) - Les chevaux de trait n'échapperont plus au fichage: les Haras nationaux proposent aux éleveurs français de ces animaux, destinés à la boucherie, un nouveau système "expérimental" d'identification à l'aide de boucles auriculaires. Les chevaux seront ensuite enregistrés dans un fichier central baptisé Système d'information relatif aux équidés (Sire). "En 2012, les éleveurs de 14 régions françaises ont la possibilité d'accéder à cette expérimentation en commandant des boucles auriculaires avant le 31 mars", ont indiqué jeudi les Haras dans un communiqué. Selon eux, ce système d'identification, qui est une alternative au puçage ou pose de transpondeur électronique, est "rapide et moins coûteux" pour l'éleveur, car il ne nécessite pas l'intervention d'un identificateur habilité (agent de l'Institut français du cheval et de l'équitation ou vétérinaire). Les éleveurs devront poser deux boucles auriculaires, dont l'une électronique, par poulain dans les 8 jours qui suivent sa naissance. Cette méthode est réservée aux poulains de trait issus d'une saillie enregistrée et n'est pas autorisée pour l'identification des chevaux d'origine non constatée (ONC). Si l'éleveur veut mettre l'animal à la reproduction, il pourra déboucler le cheval et repasser au mode d'identification classique (puce) et l'inscrire au stud book (livre généalogique). La pose de boucles auriculaires par l'éleveur est possible en Alsace, Bretagne, Franche-Comté, Aquitaine, Auvergne, Champagne-Ardenne, Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Bourgogne, Corse, Languedoc-Roussillon, Pays de la Loire, Rhône-Alpes.