OSLO, 22 nov 2011 (AFP) - Pas besoin de muscles ni de "high tech" pour protéger les plantations contre les ravages des éléphants... Une biologiste britannique a trouvé la parade en jouant sur la terreur jurée du pachyderme : l'abeille.
OSLO, 22 nov 2011 (AFP) - Pas besoin de muscles ni de "high tech" pour protéger les plantations contre les ravages des éléphants... Une biologiste britannique a trouvé la parade en jouant sur la terreur jurée du pachyderme : l'abeille.
Le Dr Lucy King a été récompensée mardi par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) à Bergen (ouest de la Norvège) pour avoir imaginé une clôture connectée à des ruches qui se mettent en ébullition dès qu'un éléphant heurte le fil. Il a beau être le plus gros animal terrestre du haut de ses sept tonnes, l'éléphant d'Afrique a une peur bleue des abeilles et lui et les siens prennent généralement la poudre d'escampette au moindre bourdonnement, a relevé la biologiste. En dépit de leur peau épaisse, les éléphants sont vulnérables aux piqûres d'abeilles autour des yeux ou dans leur trompe. Les observations de Lucy King ont permis à plusieurs villages du Kenya de protéger leurs plantations contre les troupeaux de pachydermes qui privent souvent les populations locales de leurs cultures vivrières. "Ses
recherches démontrent que travailler avec la nature, et non contre elle, peut apporter à l'humanité bien des solutions", a commenté le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), Achim Steiner, dans un communiqué. Bergen accueille jusqu'à vendredi une conférence organisée par la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), dite également convention de Bonn.
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