SYDNEY, 28 sept 2011 (AFP) - Les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail, au large de la côte nord-est de l'Australie, sont en fort déclin, ont affirmé mercredi des chercheurs sur la foi de nouvelles méthodes de comptage.
SYDNEY, 28 sept 2011 (AFP) - Les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail, au large de la côte nord-est de l'Australie, sont en fort déclin, ont affirmé mercredi des chercheurs sur la foi de nouvelles méthodes de comptage.
"Le déclin des populations de requins est très rapide. Nos estimations moyennes font état d'un recul de 6% par
an pour le requin corail et de 9% pour le requin gris de récif", a indiqué le professeur Se
an Connolly, de la James Cook University d
ans la province du Queensl
and (nord-est). Ces chiffres ne concernent que l'Australie, les populations de requins d
ans d'autres mers où la pêche est moins réglementée ét
ant susceptibles d'enregistrer des baisses plus import
antes encore.
Les scientifiques australiens fondent leurs résultats sur une nouvelle méthode de comptage prédictive, qui intègre notamment les taux de reproduction et de mortalité. Ces données sont ensuite traitées par des instruments statistiques permett
ant d'obtenir des projections démographiques à long-terme. Les résultats sont ensuite comparés aux données connues sur les populations de requins d
ans les zones de pêche, les zones vertes d
ans lesquelles les bateaux sont autorisés mais la pêche interdite, et les zones roses d
ans lesquelles la navigation et la pêche sont interdites. Les
analyses donnent des résultats concord
ants d
ans tous les cas, selon Se
an Connolly. "Cette approche pourrait être appliquée à un large spectre d'espèces menacées pour lesquelles des estimations directes de mortalité sont lacunaires", a estimé le co-auteur de la recherche, Mizue His
ano. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, la Gr
ande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde. Elle abrite 400 espèces de coraux, 1.500 espèces de poissons et 4.000 espèces de mollusques. L'étude a été publiée d
ans la revue scientifique Public Library of Science (PLoS ONE).
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