METZ, 23 sept 2011 (AFP) - Parlementaires et élus locaux, tous partis confondus, syndicats paysans et universitaires mosellans ont lancé vendredi un appel à "l'union sacrée" pour faire aboutir un projet d'école vétérinaire à Metz, en dépit d'un refus signifié jeudi par le ministère de l'Agriculture.
METZ, 23 sept 2011 (AFP) - Parlementaires et élus locaux, tous partis confondus, syndicats paysans et universitaires mosellans ont lancé vendredi un appel à "l'union sacrée" pour faire aboutir un projet d'école vétérinaire à Metz, en dépit d'un refus signifié jeudi par le ministère de l'Agriculture.
"Notre cause est juste et le match n'est pas fini", a déclaré, visiblement ulcéré, le maire (PS) de Metz, Dominique Gros. Il a rappelé dev
ant des journalistes que l'installation de cette école - la cinquième en Fr
ance - sur la base aérienne (BA) 128 de Metz-Frescaty "devait compenser les restructurations militaires qui, décidées en 2008 par le gouvernement, ont fait perdre 6.000 emplois à la ville". S'exprim
ant en présence de parlementaires du PS, de l'UMP et du Modem, mais également de syndicalistes agricoles et de l'université de Lorraine, M. Gros a jugé que "cette école était nécessaire au pays pour diversifier les profils des vétérinaires et répondre aux besoins du monde rural". Le ministère de l'Agriculture avait fait savoir jeudi, par la voix du préfet de Moselle Christi
an de Lavernée, que le projet n'était "pas d'actualité" en juge
ant "non conclu
ant" un rapport d'une mission d'expertise. Ce rapport, rendu en juillet 2010, estime notamment que la Fr
ance, qui forme 420 vétérinaires par
an d
ans ses écoles de Lyon, de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), Toulouse et N
antes, devrait en diplômer 80 de plus."Nous ferons de ce projet un enjeu régional pour la prochaine élection présidentielle", a dit Je
an-Pierre Masseret, sénateur (PS) et président du conseil régional de Lorraine. "L'"union sacrée" certes, mais attention à ne pas faire de la politique", a tempéré le sénateur (UMP) Philippe Leroy. "Nous avons besoin de ce projet pour faire vivre l'agriculture lorraine", a-t-il dit. Pour le député (UMP) Fr
ançois Grosdidier, "il faut convaincre les services de l'Etat, même si Nicolas Sarkozy ne s'est jamais engagé sur ce projet". Cet argument a été repris par la préfecture de la Moselle qui, d
ans un communiqué publié d
ans la matinée, a rappelé que "contrairement à certaines déclarations, le président de la République n'a jamais promis une école vétérinaire sur la BA 128", qui sera dissoute en 2012. "En rev
anche, l'engagement de localiser 1.500 emplois civils relev
ant de la sphère publique à Metz sera tenu grâce à une ultime décision du gouvernement qui sera
annoncée à la fin de ce mois", a ajouté la préfecture.
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