LONDRES, 27 août 2011 (AFP) - Des cambrioleurs ont dérobé samedi dans un musée britannique deux cornes de rhinocéros qui étaient en fait des copies, a annoncé le musée d'histoire naturelle de Tring (sud), qui avait récemment remplacé les vrais appendices frontaux des animaux, très prisés de voleurs en Europe.
LONDRES, 27 août 2011 (AFP) - Des cambrioleurs ont dérobé samedi dans un musée britannique deux cornes de rhinocéros qui étaient en fait des copies, a annoncé le musée d'histoire naturelle de Tring (sud), qui avait récemment remplacé les vrais appendices frontaux des animaux, très prisés de voleurs en Europe.
"Le vol est survenu vers 04H00 (03H00 GMT) après une tentative qui a échoué vers minuit. Les cornes avaient été remplacées par des répliques il y a environ trois mois. Chacune des répliques pèse environ 2 kilos", a expliqué à l'AFP la porte-parole du musée, Chloe Kembery. "De vraies cornes de rhinocéros se vendent d
ans la région pour 60.000 livres par kilo (68.000 euros ou 98.000 dollars)", a-t-elle précisé. Mais les répliques faites en résine n'ont aucune valeur.Les cornes ont été volées sur un rhinocéros indien et un rhinocéros bl
anc d
ans le musée d'histoire naturelle de Tring, d
ans le nord-ouest de Londres. La police a ouvert une enquête. Les vols de cornes de rhinocéros d
ans des musées sont en pleine exp
ansion. Une vingtaine ont été enregistrés en Europe sur les six derniers mois, notamment au Portugal, en Fr
ance, en Allemagne, en République tchèque et en Suède. En réaction, les musées ont décidé de renforcer leurs systèmes de sécurité, de retirer les rhinocéros des vitrines ou de les remplacer par des fausses.
L'org
anisation européenne de coopération policière Europol soupçonne un groupe d'Irl
andais issu du crime org
anisé d'être derrière une série de vols commis depuis un
an et demi d
ans les musées, les zoos, les salles de ventes, les
antiquaires et chez des collectionneurs privés. A l'origine de ce trafic : l'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie, où elles peuvent se négocier entre 25.000 et 200.000 euros, selon leur taille, selon Europol. Généralement broyées et tr
ansformées en poudre, elles sont ensuite commercialisées sur les marchés asiatiques où elles sont prisées pour leurs supposées vertus médicinales contre la fièvre, les migraines, la typhoïde ou la variole. Leur utilisation pour soigner l'impuiss
ance est en rev
anche un mythe.
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