Avoir un animal de compagnie n'est pas si bon qu'on le pense pour la santé, contrairement à ce que disent nombre d'études et d'enquêtes très médiatisées, affirme mercredi une étude américaine qui estime que la recherche scientifique doit se poursuivre sur le sujet.
WASHINGTON, 3 août 2011 (AFP) - Avoir un animal de compagnie n'est pas si bon qu'on le pense pour la santé, contrairement à ce que disent nombre d'études et d'enquêtes très médiatisées, affirme mercredi une étude américaine qui estime que la recherche scientifique doit se poursuivre sur le sujet.
Howard Herzog, professeur de psychologie à l'université Western Carolina (Caroline du Nord, sud-est), affirme d
ans cette étude publiée d
ans le numéro d'août de Tend
ances en Psychologie (Current Directions in Psychological Science), que toutes les études publiées sur le sujet "ont montré des résultats contradictoires". "Avoir un
animal familier est incontestablement bon pour certaines personnes, mais il n'y a pas assez de preuves pour dire que ceux qui ont un
animal familier sont en meilleure s
anté ou vivent plus longtemps que ceux qui n'en ont pas", écrit-il.
"Des chercheurs disent qu'avoir un
animal à ses côtés a un effet positif, d'autres disent qu'il n'y en a aucun, ou que quelquefois c'est pire que de ne pas en avoir", ajoute-t-il. "Les journaux abondent d'articles montr
ant l'effet bénéfique de l'
animal, mais les études qui disent le contraire, ou qui disent que l'effet est nul, ne font jamais les gr
ands titres", dénonce-t-il. Il cite ainsi une étude de l'
an dernier montr
ant que les possesseurs d'
animaux avaient plus de risques que les autres d'avoir une crise cardiaque, contrairement aux affirmations d'une étude
antérieure.
Des études conduites aux Etats-Unis, Australie, Suède ou Finl
ande montrent que le bénéfice est minime, affirme-t-il. M. Herzog ne condamne pas le fait d'avoir un
animal et assure que c'est excellent pour traiter l'autisme ou les problèmes psychologiques chez les enf
ants, mais il voudrait plus de recherche scientifique. T
ant que cela ne sera pas fait, "l'effet bénéfique de l'
animal sur la s
anté humaine reste une hypothèse qui doit être confirmée, ce n'est pas un fait établi", dit-il.
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