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Hérault : neuf mois de prison ferme pour un propriétaire de chiens tueurs

MONTPELLIER, 13 juil 2011 (AFP) - Le propriétaire de quatre chiens, qui avaient tué une quinquagénaire en novembre 2008 à Lattes (Hérault), a été condamné mercredi à deux ans de prison, dont neuf mois ferme, et quelque 80 000 euros de dommages et intérêts, pour "homicide involontaire".

MONTPELLIER, 13 juil 2011 (AFP) - Le propriétaire de quatre chiens, qui avaient tué une quinquagénaire en novembre 2008 à Lattes (Hérault), a été condamné mercredi à deux ans de prison, dont neuf mois ferme, et quelque 80 000 euros de dommages et intérêts, pour "homicide involontaire". Lors de l'audience devant le tribunal correctionnel de Montpellier, le 22 juin dernier, la vice-procureure Marie Grandjouan avait requis deux ans de prison, dont six mois ferme, pour que le prévenu, Jean-Marc Lopez, patron d'une entreprise de casse-auto, absent du tribunal au moment de la décision, "assume ses responsabilités". La victime, Nadia Druet, avait été retrouvée par un automobiliste alors qu'elle était grièvement blessée à proximité du mobil-home où elle vivait, dans un secteur isolé de la commune de Lattes. L'automobiliste avait déclaré l'avoir découverte près d'un casse-auto, alors que deux chiens errants s'acharnaient sur elle. Ce témoin avait affirmé ne pas connaître les chiens, mais des écoutes téléphoniques avaient permis aux enquêteurs de la brigade criminelle de démontrer le contraire. La victime était décédée quelques heures plus tard à l'hôpital, après avoir été amputée des deux jambes. Devant le tribunal, le prévenu avait dédouané ses chiens, de race rottweiler et beauceron, non dressés pour attaquer. Il avait assuré que la victime connaissait ces animaux, qu'elle jouait avec eux et qu'ils ne l'auraient pas attaquée. Son avocat, Me Jean-Robert Phung, avait dénoncé les manquements de l'enquête. S'étonnant de la quasi-nudité de la victime, il avait évoqué des blessures qui auraient pu provenir d'une main humaine. Cependant, les expertises génétiques effectuées avaient permis de déceler dans le corps de la quinquagénaire l'ADN de trois des quatre molosses. Et pour les experts, l'effet de meute ou une crise d'épilepsie, maladie dont souffrait la victime, ont pu expliquer le comportement des chiens.