Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Faune

Ours : Bruxelles réclame le lâcher d'une femelle dans les Pyrénées en France

BRUXELLES, 12 juil 2011 (AFP) - La Commission européenne a demandé à la France de lâcher une femelle ours dans les Pyrénées malgré l'opposition des éleveurs, car elle a "l'obligation de conserver l'espèce".

BRUXELLES, 12 juil 2011 (AFP) - La Commission européenne a demandé à la France de lâcher une femelle ours dans les Pyrénées malgré l'opposition des éleveurs, car elle a "l'obligation de conserver l'espèce". "La France a l'obligation de prendre toutes les mesures pour permettre un état de conservation de l'Ours dans les Pyrénées", a rappelé le commissaire chargé de l'Environnement Janez Potocnik dans une réponse écrite le 4 juillet à une question de l'eurodéputée verte française Sandrine Bélier et rendue publique par l'élue mardi. "Les lâchers effectués par la France dans la partie centrale des Pyrénées ont permis de reconstituer progressivement une population", a souligné le commissaire. "La décision probable de la France de lâcher une femelle dans le noyau occidental qui ne comporte que des mâles est donc une mesure positive", a-t-il estimé. M. Potocnik reconnaît toutefois que "c'est à chaque Etat de décider des mesures à prendre pour atteindre l'état de conservation favorable". Mais l'ours brun est protégé par la législation européenne sur l'habitat et la Commission européenne peut traduire un Etat devant la Cour européenne de Justice de Luxembourg si elle juge que les mesures mises en oeuvre pour assurer cette protection sont "insuffisantes". La France a ainsi été condamnée par la Cour européenne de Justice pour ne pas avoir pris les mesures suffisantes pour protéger le Grand Hamster d'Alsace. La prise de position de la Commission est une mise en garde pour la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, qui vient de décider de renoncer au lâcher de cette femelle ours pour - selon ses services - ne pas accabler les éleveurs déjà touchés par la sécheresse. "Voila qui rappelle chacun à ses devoirs, un mois après la décision du gouvernement français de ne pas lâcher une ourse dans les Pyrénées, condamnant de fait la population (d'ours) béarnaise", se sont félicitées Sandrine Bélier et l'Association Pays de l'Ours-Adet dans un communiqué commun. Le sort de l'ours dans les Pyrénées divise profondément ses défenseurs et ses détracteurs. Pour ces derniers, la présence de l'animal est incompatible avec le pastoralisme et, plus globalement, avec le développement de l'économie locale. Il reste une vingtaine d'ours dans les Pyrénées.