Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Insolite

Drôme : un ancien chasseur autorisé à garder Juliette sa laie recueillie bébé

LYON, 8 juil 2011 (AFP) - Il avait recueilli Juliette en 2008, une jeune laie devenue la "mascotte du village", mais les autorités voulaient les séparer : le tribunal correctionnel de Valence a relaxé vendredi ce "chasseur repenti" retraité poursuivi pour détention d'animal sauvage.

LYON, 8 juil 2011 (AFP) - Il avait recueilli Juliette en 2008, une jeune laie devenue la "mascotte du village", mais les autorités voulaient les séparer : le tribunal correctionnel de Valence a relaxé vendredi ce "chasseur repenti" retraité poursuivi pour détention d'animal sauvage. "Jean-Claude Martin est soulagé car il avait lié un lien affectif très fort avec sa laie qui aurait été vouée à une mort certaine si elle lui avait été retirée", a déclaré à l'AFP son avocat Me Patrice Grillon, du barreau de Paris. Ses ennuis avaient commencé en 2010 lorsque des gardes de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage l'avaient verbalisé avant de transmettre le dossier à la justice, qui l'a finalement relaxé pour "nullité de la procédure". Juliette "devenue un animal totalement domestiqué", frôle aujourd'hui les 100 kilos et vit depuis trois ans dans un enclos sur le terrain du couple à Lachau (Drôme). Le préfet de la Drôme doit désormais autoriser officiellement son client à détenir la laie. En 2008, à l'ouverture de la saison de chasse, Jean-Claude Martin avait eu pitié du jeune animal "d'à peine 800 grammes" retrouvé dans un bassin asséché, et l'avait recueilli chez lui "pour lui sauver la vie". Après l'avoir nourri au biberon, l'ancien chasseur avait tenté en vain de relâcher l'animal, qui revenait sans cesse, et il l'avait finalement installé sur son terrain.