DRAGUIGNAN (VAR), 16 juin 2011 (AFP) - Trois plongeurs en apnée, soupçonnés d'un braconnage de poulpes autour de l'île de Porquerolles (Var) au bénéfice de restaurateurs du Var et des Bouches-du-Rhône, et un pêcheur d'oursins ont été interpellés, a-t-on appris jeudi auprès de la délégation Mer et Littoral de la Méditerranée.
DRAGUIGNAN (VAR), 16 juin 2011 (AFP) - Trois plongeurs en apnée, soupçonnés d'un braconnage de poulpes autour de l'île de Porquerolles (Var) au bénéfice de restaurateurs du Var et des Bouches-du-Rhône, et un pêcheur d'oursins ont été interpellés, a-t-on appris jeudi auprès de la délégation Mer et Littoral de la Méditerranée.
"
Trois plongeurs, âgés entre 40 et 50 ans, un chauffeur-livreur et un restaurateur ont été interpellés et placés en garde à vue, pris en flagrant délit d'une transaction de 50 kg de poulpes prélevés illégalement à Porquerolles" a déclaré a l'AFP, le directeur de la délégation Mer et Littoral, l'administrateur en chef Guillaume Sellier. Dans un même temps, un pêcheur soupçonné d'avoir prélevé 2 300 douzaines d'oursins a été déféré à Toulon devant la justice. Selon la même source, les braconniers étaient surveillés depuis plusieurs semaines et jusqu'à présent ils n'avaient pas pu être interpellés en flagrant délit. Lors d'une opération conjointe de la brigade de surveillance du littoral (BSL) de la gendarmerie maritime de Toulon et des affaires maritimes, ils ont été pris en filature de Porquerolles jusqu'au port du Pradet (Var) puis suivis jusqu'à un restaurant de l'ouest du Var. Là, ils ont vendu pour 10 euros le kg les poulpes dont la pêche est actuellement réglementée en raison de la période de reproduction.
"
Les plongeurs tiraient au fusil les poulpes femelles réfugiées dans des trous" a précisé Guillaume Sellier. Selon lui, d'autres restaurateurs du Var et des Bouches-du-Rhône auraient eu recours aux braconniers varois pour approvisionner leurs cuisines. Le parquet de Toulon a été saisi et les contrevenants qui seront jugés ultérieurement pour "infraction à la pêche" et "travail clandestin", risquent deux ans de prison et plusieurs milliers d'euros d'amende. C'est au cours de ces opérations de surveillance de la pêche que les gendarmes maritimes ont interpellé un pêcheur soupçonné d'avoir illégalement prélevé 2 300 douzaines d'oursins.
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
0 commentaires