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Un renard apprivoisé en Dordogne risque de perdre sa famille d'adoption

Zouzou, un jeune renard apprivoisé par une famille en Dordogne risque de leur être enlevé par décision de justice, la possession d'un animal "sauvage et nuisible" étant interdite par la loi, a-t-on appris mercredi auprès de la famille et des autorités administratives.

PERIGUEUX, 13 avr 2011 (AFP) - Zouzou, un jeune renard apprivoisé par une famille en Dordogne risque de leur être enlevé par décision de justice, la possession d'un animal "sauvage et nuisible" étant interdite par la loi, a-t-on appris mercredi auprès de la famille et des autorités administratives. Le renardeau avait été recueilli il y a un an sur le cadavre de sa mère, morte au bord d'une route dans des conditions indéterminées, par Didier Delanes, un habitant de Gardonne, comme l'a relaté le quotidien Sud Ouest. Depuis, l'animal vit dans un enclos du jardin, se nourrit de croquettes pour chien, boit dans une gamelle avec les poules de la famille et se laisse approcher et caresser. Un comportement d'animal domestique, pour une bête pourtant "sauvage et nuisible" aux yeux de la loi. Lors d'un contrôle en mars de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour une autre de leurs bêtes, un cochon de race hybride entre le porc et le sanglier, la famille Delanes se voit verbalisée pour le renard. "Nous avons constaté la détention d'un animal sauvage, et l'absence de certificat de capacité nécessaire à l'élevage", a déclaré à l'AFP Aurélien Viau, chef du service départemental de l'ONCFS. "L'animal est encore jeune et n'a pas rencontré de femelle. Son comportement pourrait changer en période de rut et devenir dangereux", estime-t-il. Anna-Paule, la mère de famille, ne comprend pas cette décision. "Zouzou est déjà passé par une période de rut. Il était un peu agité durant la nuit, mais il n'a pas eu de comportement dangereux." Et ajoute : "Nous étions prêts à le faire castrer, mais les vétérinaires ne veulent pas tant que nous n'avons pas de certificat". "Nous ne sommes pas là pour décider si c'est bien ou mal, mais il y a des réglementations", justifie Aurélien Viau. Le tribunal de grande instance de Bergerac statuera le 11 mai prochain.Soit la famille sera reconnue apte à garder le renardeau, soit celui-ci sera envoyé dans un parc spécialisé, ou encore, il sera abattu, étant "trop domestiqué" selon Anna-Paule pour être réintégré dans un milieu naturel. Une pétition a été lancée et a déjà récolté 300 signatures, dont celles de la fondation Brigitte Bardot, de 30 millions d'amis, mais aussi d'associations de chasseurs, selon elle.