202 000. C'est le nombre de photos prises dans le monde entier par les appareils espions d'un centre de recherche américain, afin de mieux observer les animaux sauvages dans leur milieu naturel. 30millionsdamis.fr vous montre certains de ces clichés, qui constituent un témoignage exceptionnel sur une nature encore méconnue.
Que font les animaux sauvages la nuit ? Comment étudier le comportement d’espèces animales rares ? C’est à ces questions que répond le projet Smithsonian Wild, du nom de l’institut américain qui en est l’instigateur. Pendant près de 15 ans, des objectifs « espions » ont saisi sur toute la surface du globe des photos et des vidéos de la faune sauvage : «
», précise William J. McShea, zoologue et chercheur de la Smithsonian Institution.Oops, an error occurred! Code: 202505032223005650c456
Plus d’une centaine d’espèces photographiées
Le principe de fonctionnement est simple : les caméras fixées aux arbres se déclenchent automatiquement lorsque l’appareil détecte un mouvement ou une source de chaleur. D’où cette impression de « pris du le vif » qui se dégage de chaque image. «
La qualité du cliché dépend du matériel utilisé, explique William J. McShea.
Elle varie considérablement en résolution et en couleur, car certains chercheurs ont préféré une technologie standard, tandis que d’autres ont privilégié le numérique afin de collecter le plus de documents possible. » Il ne s’agit pas en effet de photographie animalière à proprement parler, mais d’une initiative unique et inédite. Car si la démarche n’est pas dénuée d’aspect artistique, l’esthétique est un critère secondaire : «
Nous avons sélectionné les photos les plus percutantes, pas forcément les plus réussies », admet William J. McShea. Le résultat ? Un incroyable catalogue d’images qui rend compte de la diversité de la nature, avec plus de 100 espèces photographiées de par le monde.
En tout, ce sont 202 000 photos qui ont été prises, en Chine et aux Etats-Unis en passant par la forêt amazonienne et les plaines kenyanes. Les animaux y apparaissent sous l’angle le plus naturel, sur des lieux choisis en fonction de leur pertinence, à l’instar des points d’eau. Ce choix a notamment permis de photographier des espèces particulièrement difficiles à observer à l’état naturel et dont les comportements sont encore mal connus, comme le panda géant, le faisan prélat ou le léopard des neiges : «
C’est la première fois que l’on arrive à prendre un cliché de ce félin dans la réserve naturelle de Wolong, en Chine », s’enthousiasme M. J. McShea.
Une mine d’infos
Au-delà du formidable aperçu de la vie sauvage auquel le grand public a désormais accès, ce travail va très concrètement aider la recherche scientifique. Ainsi, les clichés du panda géant - au nombre de 175 (!) - vont aider à «
définir précisément les aires de répartition et contribuer à aider les réserves à mettre en œuvre un meilleur système d’observation des animaux », indique le site Smithsonian Wild. Pour William J. McShea, c’est l’un des points forts de ce projet : «
Ces photos ont une valeur inestimable car elles permettront à terme, de quantifier et de décrire les populations d’animaux sauvages ».
La Fondation 30 Millions d’Amis salue ce travail pédagogique, qui témoigne d’une nouvelle et respectueuse approche de l’observation de la faune sauvage, sans perturber les habitudes et le mode de vie des animaux.
*Voir l’ensemble des clichés sur
http://siwild.si.edu
Crédit : © Smithsonian Wild
lucienne.faverolle@aliceadsl.fr 28/03/2011 à 11:19:32
lucienne.faverolle@aliceadsl.fr 28/03/2011 à 11:05:47
enfin quelque chose d'intelligent
pour une fois la france pourait copier,elle qui copie toujours ce qu'il y a de pire ,pour une fois elle ferait quelque chose d'intelligent sa nous changeré
l'amerique je m'enfout ,mais pour une fois je peu dire merci l'amerique pour le temoignage de respect pour nos amis
clarine3873 25/03/2011 à 14:53:31
Superbes les photos, ces animaux pris "sur le vif" sont étonnants de naturel, bien sur, ils sont dans leur environnement, sans qu'ils soient perturbés dans leur mode de vie .
On souhaite pour eux que cette vie sauvage continue dans le respect de leurs habitudes.