Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Santé

L'ONU alarmée par la très forte mortalité des abeilles

L'ONU a exprimé jeudi sa grande préoccupation face à la très forte mortalité des abeilles qui dans de nombreuses régions du monde succombent aux effets de la pollution et des pesticides notamment.

GENEVE, 10 mars 2011 (AFP) - L'ONU a exprimé jeudi sa grande préoccupation face à la très forte mortalité des abeilles qui dans de nombreuses régions du monde succombent aux effets de la pollution et des pesticides notamment. Ce phénomène est principalement observé dans les pays industrialisés de l'hémisphère nord, explique le Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue) dans un rapport publié jeudi. Parmi la douzaine de facteurs explicatifs recensées dans le document figurent l'emploi des pesticides, la pollution de l'air, la réduction du nombre de plantes à fleurs et d'apiculteurs en Europe, ainsi que l'existence d'un parasite mortel qui tue uniquement les abeilles de l'hémisphère nord. La mortalité des abeilles est en progression -- jusqu'à 85% dans certaines régions -- et pourrait avoir de graves conséquences sur la production alimentaire puisque la plupart des plantes, cultivées ou non, sont pollinisées par les abeilles. Les scientifiques ne sont toutefois pas parvenus à mesurer l'impact direct de la mortalité des abeilles sur les cultures de fruits et légumes. "Le fait est que sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90 pour cent de la nourriture dans le monde, plus de 70 sont pollinisées par les abeilles", a déclaré le directeur exécutif du Pnue Achim Steiner, en conférence de presse. Or, le nombre de colonies d'abeilles a chuté de 10 à 30% ces dernières années en Europe, de 30% aux Etats-Unis, de plus de 85% au Moyen-Orient, a expliqué Peter Neumann, un des auteurs de ce premier rapport de l'ONU sur la disparition des abeilles. Un syndrome qui n'affecte pas l'Amérique latine, l'Afrique et l'Australie.