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Un Chinois arrêté au Congo en possession d'une grande quantité d'ivoire

Un Chinois qui tentait de quitter le Congo samedi avec une grande quantité d'ivoire, dont "cinq défenses brutes", a été arrêté à Brazzaville et placé en garde à vue, a annoncé dimanche à l'AFP le responsable d'une ONG de défense de la faune.

BRAZZAVILLE, 23 jan 2011 (AFP) - Un Chinois qui tentait de quitter le Congo samedi avec une grande quantité d'ivoire, dont "cinq défenses brutes", a été arrêté à Brazzaville et placé en garde à vue, a annoncé dimanche à l'AFP le responsable d'une ONG de défense de la faune. L'homme, âgé de 35 ans, "a été arrêté hier (samedi) à l'aéroport de Maya-Maya de Brazzaville grâce à la vigilance de la brigade des Eaux et Forêts installée à l'aéroport", a affirmé Naftali Honig, coordinateur du Projet d'appui à l'application de la loi sur la faune (PALF), ONG basée au Congo spécialisée dans la lutte contre le trafic d'animaux. "On a trouvé sur lui cinq défenses brutes, trois statues, 80 baguettes, de petits colliers et des cachets traditionnels ("hankos"). Tous ces objets sont en ivoire. Les cinq défenses brutes représentent 10 kg. Le tonnage des autres objets n'est pas connu", a ajouté M. Honig. Le Chinois a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Brazzaville et doit être présenté prochainement à la justice, a-t-il poursuivi. M. Honig a précisé que l'homme arrêté avait un billet d'avion pour Nairobi d'où il "devait vraisemblablement continuer pour la Chine". Le 17 janvier, un autre Chinois avait arrêté à l'aéroport international de Nairobi avec 65 kilos d'ivoire et condamné deux jours plus tard à huit mois de prison ou une amende de 50.000 shillings kényans (environ 440 euros). Il était en transit à Nairobi en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) et à destination de la Chine. Les policiers ont découvert dans ses bagages 12 morceaux de défenses et 278 pièces sculptées d'ivoire. Le 13 janvier à Libreville, cinq vendeurs africains avaient été arrêtés puis, quatre jours plus tard, inculpés et écroués pour commerce d'espèces intégralement protégées. Les autorités gabonaises avaient saisi chez eux "13 têtes et 32 mains de grands singes, 12 peaux de panthères, une peau de lion, cinq queues d'éléphants et de nombreuses autres peaux d'espèces moins protégées", selon le projet Appui à l'application de la loi sur la faune au Gabon (projet AALF, partenariat Etat gabonais-ONG). D'après un responsable au projet AALF, Luc Mathot, il s'agissait "de la plus importante saisie jamais réalisée en Afrique concernant autant de grands singes". Ces arrestations ont été saluées par l'organisation The Last Great Ape (Laga, "le dernier grand singe"), basée au Cameroun, qui coordonne les opérations anti-trafic d'animaux dans la région. "Nous ne devons pas nous laisse fléchir, nous devons suivre ce modèle et installer plus de projets dans d'autres pays" où braconniers et trafiquants d'animaux ne sont pas inquiétés, a estimé le fondateur de Laga, Ofir Drori, dans un communiqué transmis à l'AFP.