Indignation au Sri Lanka après la mort d'un éléphant, brûlé vif. Trois hommes âgés de 42 à 50 ans ont été arrêtés et placés en détention provisoire jusqu'au 24 décembre 2025.
La police du Sri Lanka a arrêté jeudi 18 décembre 2025 trois hommes accusés de cruauté envers les animaux après la diffusion d'une vidéo les montrant en train de brûler vif un éléphant sauvage, une scène qui a provoqué une vague d'indignation sur les réseaux sociaux. Les suspects, âgés de 42 à 50 ans, ont été placés en détention dans le district d'Anuradhapura (centre-nord) à environ 200 kilometres au nord de la capitale Colombo. Ils ont été placés en détention provisoire jusqu'au 24 décembre en attendant les résultats de l'enquête sur les faits, largement stigmatisés sur les réseaux sociaux après la diffusion de la vidéo. Selon les services chargés de la faune sauvage, l'animal a d'abord été blessé par balle avant d'être brûlé vif. Les tentatives des vétérinaires pour le sauver ont échoué.
Une espèce protégée par la loi au Sri Lanka
Les éléphants sont considérés comme sacrés au Sri Lanka et sont protégés par la loi, mais les agriculteurs et les habitants des villages reculés s'en prennent parfois aux éléphants sauvages qui ravagent les récoltes. Les braconniers qui tuent un éléphant encourent la peine de mort. Cependant, aucune exécution n'a eu lieu dans le pays depuis 1976 et la peine de mort est automatiquement commuée en réclusion à perpétuité.
Les conflits entre humains et éléphants ont coûté la vie à quelque 400 éléphants et 200 personnes par an au cours des cinq dernières années. Le Sri Lanka abrite quelque 7.000 éléphants sauvages, considérés comme un trésor national en raison de leur importance dans la culture bouddhiste.
(Avec AFP)
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