Début novembre 2025 dans l’Oise, Lucie a retrouvé son chat mort dans la rue, criblé de plombs. « Un acte d’une cruauté sans nom », déplore Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. Une plainte a été déposée et la Fondation 30 Millions se constituera partie civile en cas de procès.

Lucie, assistante vétérinaire dans l’Oise, n’avait pas revu son chat « Monsieur » depuis le jeudi 6 novembre au soir, à « l’heure de la distribution de croquettes ». Deux jours plus tard, elle apprend par le voisinage que son félin a été aperçu inerte dans la rue et ramassé par une voisine. Après avoir récupéré sa dépouille, Lucie l’a emmenée chez le vétérinaire pour une radio.

« Un acte d’une cruauté sans nom »

Celle-ci révèle un animal présentant « des lésions et confirmant la présence de multiples plombs (86) principalement au niveau de la tête et du thorax ». La cause du décès du chat ne fait pas de doute : « Apprendre la mort d’un animal, c’est déjà extrêmement difficile, alors savoir qu’il a été tué… C’était comme notre enfant », regrette Lucie, jointe par 30millionsdamis.fr.

C’est « un acte d’une cruauté sans nom », déplore Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. « Deux voisins ont entendu un coup de feu vers 23h30 deux jours avant qu’on le retrouve, et l’un a entendu une voiture partir directement après… c’est la seule piste que l’on a », confie la jeune maîtresse. Une enquête est en cours pour tenter de faire la lumière sur cette affaire.

La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile en cas de procès

 « Il faut que justice lui soit rendue ! Mon chat a été tué presque à bout portant. J’espère que cette histoire sera prise au sérieux ». En plus de porter plainte, Lucie (27 ans) a également écrit au procureur du Tribunal judiciaire de Beauvais « pour que les choses bougent. Si quelqu’un avait fait ça à un humain, on aurait tout fait pour retrouver le coupable, j’espère que ce sera pareil avec Monsieur ». 

« Depuis un certain nombre d’années, on constate une multiplicité de faits similaires, alerte Me Eva Souplet, avocate de la Fondation 30 Millions d’Amis. Leurs auteurs sont poursuivis pour actes de cruauté au regard des souffrances indescriptibles provoquées à ces animaux. » Si l’auteur des faits est retrouvé, il risque cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. En cas de procès, la Fondation 30 Millions d’Amis se constituera partie civile.