Un croisé Staffordshire d’environ 4 ans, non identifié, a été retrouvé vivant dans une valise abandonnée sur la voie publique à Livry-Gargan (93). Avant d’y être enfermé, l’animal a été égorgé. Une « cruauté inqualifiable » pour la mairie, qui a sollicité la Fondation 30 Millions d’Amis pour prendre en charge le rescapé.

Un acte barbare qui aurait pu s’avérer fatal ! Mercredi 12 novembre 2025 à la nuit tombée, une valise est trouvée sur la voie publique à Livry-Gargan (93). Gisant au sol, le bagage semble… bouger ! « Une dame se promenait avec son chien et ce dernier a reniflé la valise, identifiant l’odeur d’un congénère », rapporte Victoria Maamar, directrice de cabinet du Maire, Pierre-Yves Martin, joint par 30millionsdamis.fr. La Société d'Assistance pour le Contrôle des Populations Animales – dépêchée sur place – découvre l’horreur à l’intérieur : un jeune chien égorgé agonisant au milieu d’excréments. « C’est une histoire qui a touché nos élus. Le chien grognait, il devait se trouver ici depuis longtemps », avance la mairie.

Opéré et soigné en urgence

Le croisé-Staffordshire a été transféré en clinique vétérinaire pour être opéré d’urgence. Il a ensuite été recueilli par le refuge 30 Millions d’Amis de La Tuilerie (77). « L’opération s’est bien passée, rassure Anne Puggioni, la directrice du refuge. La cicatrisation sera en revanche longue, puisque la plaie se situe dans une zone souvent sollicitée par le chien lorsqu’il tourne la tête. » 

Rebaptisé Knight (« chevalier » en anglais, Ndlr), le miraculé suit un traitement antibiotique ainsi qu’un nettoyage désinfectant quotidien pour soulager ses douleurs. Il « doit revoir les chirurgiens dans quelques jours ».

Une affaire bouleversante

Les circonstances dans lesquelles Knight a été découvert ont suscité un vif émoi dans la commune de Livry-Gargan. « Cette affaire a profondément révoluté et touché le Maire, ainsi que l’ensemble des habitants », témoigne la ville. « Même si on a déjà vu des atrocités similaires, le geste est choquant, confirme Anne Puggioni. Nous ne nous habituerons jamais à cette barbarie et à ce manque d’humanité. »