À son ouverture il y a plus de dix ans, le Chimelong Ocean Park, situé à Zhuhai (côte sud de la Chine), déclarait être le plus grand parc marin au monde. Dans de nombreux pays, ce type de parc est victime du désamour du public pour les spectacles de cétacés, considérés comme de l'exploitation animale, sans respect pour leur bien-être. "Refuser le transfert de ces mammifères vers la Chine est une très bonne chose, mais le gouvernement canadien doit aller au-delà et soutenir un programme de réhabilitation pour ces bélugas, trop longtemps privés de liberté, assure Christophe Marie, Porte-parole de la Fondation 30 Millions d'Amis. Ces programmes sont couteux mais notre dette envers ces animaux emprisonnés est plus élevée encore, nous appelons les autorités canadiennes à faire pour ces bélugas ce que le gouvernement français a été incapable d’engager pour les cétacés du Marineland d’Antibes ».

L'impasse du Marineland en France

En France, le parc Marineland à Antibes (sud-est) est au cœur d'une polémique depuis des mois concernant le transfert de ses dernières orques, après sa fermeture en début d'année (janvier 2025). La ministre démissionnaire Agnès Pannier-Runacher avait refusé que les cétacés partent au Japon, et Madrid avait mis son veto à un transfert à Tenerife, dans le seul parc européen équipé. De son côté, Marineland avait enjoint l'ex-ministre à insister auprès des autorités espagnoles ou à donner son feu vert pour le Japon. 

Plus récemment, début septembre 2025, Agnès Pannier-Runacher avait annoncé un projet de centre d'accueil au zoo de Beauval (Loir-et-Cher) pour les douze dauphins actuellement bloqués au Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes). Un projet déploré par la Fondation 30 Millions d'Amis. "Fermer les bassins du Marineland pour en ouvrir au zoo de Beauval est un non-sens : c'est trahir la loi de 2021 et c'est pérenniser la captivité des cétacés en France", avait alerté Christophe Marie.

(Avec AFP)