Des agents de propreté de la Métropole de Grenoble ont trouvé deux canaris vivants qui avaient été jetés dans un sac poubelle. « La cruauté de certains est décidément sans limites », s’indigne Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis qui « salue l’action des fonctionnaires ».
Ils n’en ont pas cru leurs yeux… Il y a près de 6 mois, les ripeurs de la Métropole de Grenoble, ont trouvé deux canaris vivants dans un sac poubelle noir ! « Au cours de mes différents services, j’ai déjà trouvé des chatons dans un carton par exemple, mais des oiseaux, jamais », confie Samir à 30millionsdamis.fr. Très surpris, il appelle alors ses collègues. Tous ensemble prennent une seule et même décision : « On va les garder et on s’en occupera ! »
Déplumés, assoiffés…
L’équipe emmène donc les canaris au bureau pour prendre soin d’eux. « Ils avaient l’air petits et n’avaient pas de plumes. Ils avaient l’air assoiffés. On a utilisé une seringue pour les nourrir. » « La cruauté n’a plus de limites, s’insurge Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. Heureusement que ces oiseaux ont été trouvés par ces agents de propreté qui ont pris la décision de s’occuper d’eux. »
Ils ont aménagé une grande cage dans laquelle « au moins 7 oiseaux pourraient voler ». /© Tribak Khaled
Suivant les conseils d’un vétérinaire, ils ont acheté tout ce qu’il fallait pour leurs nouveaux petits protégés : « Certains collègues s’y connaissent plus que d’autres donc c’est pratique ; on ramène tous un petit quelque chose, on se relaie », précise Samir. Tribak Khaled, agent de site, s’est de son côté occupé de leur faire « la toilette et la manucure ». « Ils étaient vraiment faibles. Il y en a un qui avait le bec vers le bas. On a nettoyé, enlevé les croutes et tout a poussé correctement. Je leur ai coupé les griffes aussi ! », explique-t-il à 30millionsdamis.fr.
Les canaris sont devenus les mascottes des agents de propreté
Une grande cage dans laquelle « au moins 7 oiseaux pourraient voler » a été installée dans le bureau. Elle est équipée de jeux et d’une petite baignoire. Pour les menus, c’est varié : des vitamines, des graines, de la salade, des pommes, etc… « Tout va bien aujourd’hui, on voit leur évolution. J’ai l’impression que ce sont deux femelles, s’aventure Tribak Khaled. Il y a toujours quelqu’un au bureau, tout le monde est impliqué. Certains se sont même beaucoup attachés et demandent de leurs nouvelles même quand ils sont en vacances en insistant "surtout n’oubliez pas les canaris !"».
Concernant l’auteur de ce cruel abandon, « on ne sait pas du tout qui a pu faire ça », déplore Samir. Pour rappel, selon l’article 521-1 du Code pénal, abandonner un animal domestique peut être puni de quatre ans d'emprisonnement et de 60 000 euros d'amende.
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
0 commentaires