« Ils sont habitués à vivre en groupe, ces oiseaux ne démontrent pas d’agressivité envers les humains, assure Heidi Carneau, qui en a recueilli 7 chez elle. La cohabitation avec des poules par exemple ou autres oiseaux de basse-cour ne pose aucun problème. » Les oies peuvent même se montrer très câlines, réclamant notamment « des bisous ». Niveau alimentation, les oies sont strictement végétariennes. Elles ont besoin de beaucoup de verdure et à tout moment d’herbe à disposition. « Ce sont d’excellentes tondeuses à gazon », s’amuse Heidi Carneau. Elles peuvent aussi manger les mêmes graines que les poules.

Vous pouvez compléter leurs menus avec de la salade, des fruits et légumes. « Elles adorent ça ! » Ce sont aussi des animaux aquatiques, alors une mare ou un étang à proximité est l’idéal. Si vous n’en avez pas, une grande bassine ou deux suffiront (sans oublier de changer l’eau tous les jours). Enfin, pour garantir leur sécurité et les protéger des prédateurs, il est impératif de rentrer les oies le soir dans un espace à l’abri. « Si les poules, elles, vont rentrer toutes seules, pour les oies, il faut les accompagner », précise Heidi Carneau.

Début des adoptions dimanche 7 septembre

Les adoptions se font par duo (2 oies) ou trio (1 jars et 2 oies). Les différentes dates et lieux sont à retrouver sur la page Facebook de Champs Libres Aux Poules (les départements concernés sont le 12, 31, 32, 81, 82 et 65). Rendez-vous le dimanche 7 septembre 2025 pour les premières sessions d’adoption à Fronton (Haute-Garonne), Saint-Caprais (Gers) et Caylus (Tarn-et-Garonne).

L’an dernier, CLAP avait permis à 740 palmipèdes de trouver des familles. Avec ces nouvelles cessions, ce sont près de 1500 oies et jars qui auront été adoptés !