Fondation 30 Millions d'Amis

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Sauvetage

La Fondation 30 Millions d’Amis porte secours à 15 chiens maltraités dans une pension

14 épagneuls bretons et une malinoise ont été saisis et placés dans des refuges partenaires de la Fondation 30 Millions d'Amis. / @AdobeStock (photo d'illustration)

Début août 2025, la Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue aux côtés des forces de l’ordre et des services de l’État pour sauver 15 chiens d’une garde d’animaux gérée en toute illégalité par un particulier. Maltraités, les animaux ont été retirés et confiés à des refuges partenaires. Jugé en comparution immédiate, le gérant de la structure a été condamné.

Une situation alarmante !  Lorsque Elodie, fonctionnaire de police, récupère sa chienne dans une garde d’animaux, elle la redécouvre en mauvais état : « J’ai vu Happy recroquevillée, la tête en bas, maigre et une odeur nauséabonde. Elle était sale », a-t-elle déclarée dans une plainte, transmise à la Fondation 30 Millions d’Amis. Selon le procès-verbal, Happy a perdu quatre kilos en quelques mois et a retrouvé ses maîtres en étant « totalement traumatisée » : « Elle a eu plusieurs blessures, sur les hanches des deux côtés, et avait le museau boursoufflé. »

Suspectant le gérant de la structure de maltraitance animale, elle fait appel aux enquêteurs bénévoles de la Fondation 30 Millions d’Amis qui, à la suite de leurs constats, porte plainte à son tour et une enquête est ouverte par la gendarmerie de Digne (04).

Des chiens blessés par des colliers électriques

Sur place, les forces de l’ordre et la Direction départementale de la protection de la population (DDPP) constatent la présence d’une quinzaine de chiens – la plupart enfermés dans des cages – à l’intérieur et à l’extérieur du logement où le particulier gère son activité. « Il a reconnu faire de la garde d’animaux sans contrat avec ses clients mais également de la reproduction et la vente de chiens, sans identification », précisent Lydia et Jean-Louis, enquêteurs-bénévoles pour la Fondation 30 Millions d’Amis.

 

Des chiens portaient de colliers électriques tellement serrés qu’ils étaient brûlés.

Lydia, enquêtrice-bénévole

Selon leur témoignage, la majorité des pensionnaires sont des épagnols bretons de tous âges. « Il y avait aussi un malinois de deux mois, très maigre », précise l’enquêtrice. Tous apparaissaient « apeurés » et quatre d’entre eux « portaient de colliers électriques tellement serrés qu’ils étaient brûlés, retirés immédiatement par les autorités », relate Lydia.

« Il était dans le déni »

Le 6 août, à la demande du procureur des Alpes-de-Haute-Provence, les forces de l’ordre réquisitionnent quinze chiens, dont douze adultes et trois chiots. « Le gérant avait refusé la cession, précisent les enquêteurs à 30millionsdamis.fr. Pour lui, tout allait bien et les chiens aussi, Il était dans le déni ». Sur place, les autorités saisissent également des fusils non déclarés et ont placé le gérant de la société en garde à vue. « La situation était lamentable, rien n’était normal », poursuivent les bénévoles.

La Fondation 30 Millions d’Amis a fait appel à son réseau de refuges partenaires pour placer les 15 rescapés. « Alors que la majorité des refuges se retrouvent saturés pendant la période estivale, notamment en raison des abandons, cinq refuges partenaires (Refuge d’Embrun, Refuge de St Roch de Marseille, association Audacce, refuge partenaire d’Annecy, et l’ASPA Sisteron) ont répondu favorablement à notre demande de prise en charge, informe le Service Juridique de la Fondation 30 Millions d’Amis. Nous tenons à remercions chaleureusement leur collaboration pour sauver ces chiens, détenus dans l’illégalité la plus totale ».

Interdiction définitive de détenir un animal

Jugé en comparution immédiate le 12 août 2025, l’éleveur a été condamné par le Tribunal de Digne-les-Bains (04) à sept mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende ainsi qu’une interdiction définitive de détenir un animal et d’exercer une profession en lien avec les animaux.  « Les affaires comme celles-ci doivent être impérativement signalées. L’implication sans relâche de nos enquêteurs bénévoles et du référent bien-être animal des forces de l’ordre ont permis de sauver un grand nombre d’animaux dans les Alpes-de-Haute-Provence », précise le Service Juridique.