Le campagnol amphibie (Arvicola sapidus) fait partie des 150 espèces ciblées par le programme de conservation de Natural England. / ©AdobeStock
L'organisme Natural England s'est félicité du retour d'espèces en danger d'extinction grâce à un programme de conservation. Le projet vise à soutenir la reconstitution de plus de 1 000 espèces menacées d'extinction, dont des mammifères et insectes rares.
Quelque 150 espèces en danger d'extinction en Angleterre ont pu être sauvées grâce à un programme de conservation, s'est réjoui mercredi 13 août 2025 le responsable de Natural England, qui rappelle toutefois que "le temps presse" pour stopper le déclin de la biodiversité. Cet organisme public chargé de la protection de l'environnement a investi plus de 13 millions de livres (soit 15 millions d'euros) dans le cadre d'un vaste projet de conservation visant à soutenir des espèces animales et végétales menacées. Parmi elles, le campagnol amphibie et le muscardin (deux rongeurs), le sabot de Vénus (une orchidée), ou le saumon atlantique. "Des Cornouailles (sud-ouest) jusqu'au comté de Cumbrie (ouest) et celui de Northumberland (nord-est), 63 projets impliquant 78 partenaires ont transformé les paysages et soutenu le rétablissement de 150 espèces, dont beaucoup étaient au bord de l'extinction nationale", détaille l'organisme dans son communiqué. Au total, ce sont plus de 15.000 animaux et plantes individuelles qui ont été implantés au-delà de leur territoire d'origine dans le cadre de ce projet, réalisé entre août 2023 et mars 2025.
Parmi les succès notables, la réintroduction du Tétras lyre (également appelé coq des bouleaux) dans le parc national des North York Moors (nord) et le retour du criquet des marais dans l'est de l'Angleterre, qui n'y avait plus été observé depuis 85 ans. De tels projets de conservation "font une énorme différence dans tout le pays", s'est félicité le président de Natural England, Tony Juniper, cité dans le communiqué. Mais "inverser le déclin de la biodiversité doit être un effort collectif et pas seulement l'affaire de spécialistes dévoués", souligne-t-il, ajoutant que "le travail de restauration de la nature a besoin de plus de projets, plus de bénévoles et davantage de financements".
(Avec AFP)
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