Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Actualités

Chevaux mutilés en Normandie: une personne en garde à vue

L'un des chevaux agressés dans les environs du Havre (Seine-Maritime) a perdu un œil. / ©Adobestock (photo d'illustration)

En Seine-Maritime, une série de chevaux et poneys mutilés - dont plusieurs d'entre eux sont morts - suscite l'inquiétude. Après l'ouverture d'une enquête annoncée par la procureure du Havre, un individu a été interpellé et placé en garde à vue.

Une personne a été interpellée et placée en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur plusieurs cas de sévices sur des chevaux en Normandie, entraînant la mort de plusieurs animaux, a annoncé mercredi 6 août 2025 la procureure du Havre Soizic Guillaume. "Un individu a été interpellé et se trouve actuellement en garde à vue", a indiqué par mail la procureure de la République, qui tiendra une conférence de presse à ce sujet au palais de justice du Havre jeudi 7 août à 11H30.

Des actes de cruauté à répétition

Vendredi 1er août dernier, la magistrate avait annoncé l'ouverture d'une enquête à la suite des "sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort sur des chevaux" dans la zone relevant du tribunal judiciaire du Havre (Seine-Maritime). Des "faits similaires" ont été relevés vers Yvetot, dans le même département. "Les derniers faits ont été commis dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2025, sur la commune de Saint Martin du Manoir (76): cinq chevaux ont été agressés selon un procédé qui paraît similaire. L'un des chevaux est décédé, les quatre autres sont blessés dont un a perdu un oeil", avait précisé la procureure. La Fondation 30 Millions d'Amis dénonce ces barbaries et se portera partie civile en cas de poursuite en justice. 

En 2020, des signalements de chevaux mutilés par centaines avaient créé une véritable psychose chez leurs propriétaires à travers tout le pays, alors que la France compte environ un million d'équidés. Une cellule d'enquêteurs dédiée avait été créée sous l'égide de la police judiciaire de la gendarmerie nationale et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) sollicitée pour apporter son concours aux investigations. Il s'était avéré que les trois quarts étaient d'origine naturelle et que seuls 16% des cas relevaient d'une action humaine. Des chiffres qui avaient sérieusement affaibli l'hypothèse d'un vaste phénomène criminel. Aux États-Unis, en Grande-Bretagne ou en Allemagne, où des vagues de mutilations d'équidés ont été constatées par le passé, des enquêtes longues et approfondies ont conclu que la plupart des blessures étaient accidentelles ou causées post mortem par des charognards.

(Avec AFP)