Un individu sera jugé mercredi 4 juin 2025 pour avoir volontairement noyé sa chienne dans le marais de Biache Saint-Vaast, près d’Arras (62). Il l’avait attachée à un parpaing avant de la jeter à l’eau. La Fondation 30 Millions d’Amis est partie civile au procès.
Mise à jour (04/06/2025) : L'audience qui devait avoir lieu ce mercredi 4 juin 2025 a finalement été renvoyée à février 2026.
Un acte barbare. Début janvier 2025, le corps d’une chienne sans vie, attaché à un parpaing, est retrouvé dans le marais de Biache Saint-Vaast, près d’Arras, dans le Pas-de-Calais. Son détenteur est rapidement retrouvé ; il reconnait les faits. À la suite d’une rupture amoureuse et d’une situation personnelle compliquée, le mis en cause explique avoir « trouvé un morceau de parpaing dans les hautes herbes au cours d’une promenade, avoir enroulé la laisse autour, jeté la chienne au bord de l’eau, l’avoir vu couler, être resté sur place 20 minutes », avant de repartir.
« Rien ne justifie la mort d’un animal dans une telle souffrance »
Ces faits se seraient déroulés début décembre 2024. Le corps de Jazz, une croisée American staff de 7 ans, serait donc resté dans l’eau environ un mois avant d’être retrouvé : « C’est consternant de voir qu’une rupture amoureuse peut aboutir à un tel drame alors qu’il aurait très bien pu confier sa chienne à un refuge par exemple, rapporte Me Caroline Lanty, l’avocate de la Fondation 30 Millions d’Amis. L’animal, qui a confiance en son maître, s’est retrouvé lesté, et a mis du temps à décéder. »
La froideur du geste est également plus que choquante : « Il a pris soin de l’attacher, de ne pas intervenir pendant qu’elle se noyait. Rien ne justifie la mort d’un animal dans une telle souffrance, une telle agonie », s’insurge Me Lanty. Le rapport vétérinaire décrit un cadavre présentant « une plaie importante au niveau de la cuisse ». « Une blessure rectiligne sur 10 cm » avec « un hématome au niveau musculaire ». L’auteur présumé des faits assure de son côté que le chien « n’avait rien quand [il l’a] jeté à l’eau » et affirme « regretter son geste ».
D’après le Code pénal, il encourt jusqu’à 6 mois de prison et 7500 euros d’amende. « C’est également important que la justice lui interdise de détenir d’autres animaux », ajoute Me Caroline Lanty. La Fondation 30 Millions d’Amis sera partie civile au procès qui aura lieu ce mercredi 4 juin 2025.
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
0 commentaires