Récupéré par la fourrière aveugle et en très mauvais état, Johnny a été recueilli par le refuge de l’association Galia (85), partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis. Grâce à l’Opération doyens, il vit désormais une retraite paisible auprès de Marylène, et connaît enfin l’amour d’une famille.

« Il ne savait pas ce qu’étaient les câlins ». Lorsque Marylène rencontre Johnny au refuge de l’association Galia (85), partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis, c’est le coup de cœur. « Je suis famille d’accueil et je travaille pour des campagnes de stérilisation dans ma commune », se présente la Vendéenne à 30millionsdamis.fr. Amoureuse des animaux, Marylène n’est pas restée insensible à l’histoire de son petit Johnny, âgé de 12 ans. Retrouvé errant et en mauvais état, le rescapé ne semblait pas connaître l’amour d’une famille. Marylène et son compagnon lui ont offert le toit qu’il mérite en décembre 2024.

« Personne ne s’est occupé de lui pendant longtemps »

Ramassé par la fourrière en octobre 2024, Johnny n’était pas identifié et a été trouvé dans « un état lamentable ». « Il ne voit plus et a des problèmes de peau intenses, témoigne son adoptante. D’après le vétérinaire, personne ne s’est occupé de lui pendant longtemps. Son passé est sans doute très difficile ».

Selon le code rural et de la pêche maritime, les fourrières ont une échéance de garde de huit jours ouvrés. Passé ce délai franc, l’animal doit être reconduit à ses maîtres, ou doit être cédé à une association de protection animale (article L.211-25 du CRPM). Johnny a séjourné deux mois en refuge, et a passé les fêtes en compagnie d’un couple, d’un congénère et de six chats avec qui « la cohabitation se passe bien », confirme son adoptante.

Johnny découvre les marques d’affection

Johnny a pris ses repères au foyer et s’habitue progressivement aux marques de tendresse. « On lui donne énormément d’affection pour lui montrer que tous les humains ne sont pas mal intentionnés, et il se détend petit à petit », affirme Marylène. Malgré son handicap, le doyen « s’exprime bien » et se montre « très débrouillard » au quotidien. « Mais dehors, il ne sort qu’à la laisse, et dans le jardin il n’aime pas fouler l’herbe », confie sa maîtresse.