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J’ai adopté des chevreaux pour les sauver de l’abattoir !

Les différents adoptants décrivent les chevreaux comme des animaux très affectueux. /©Ludivine

En mars 2024, ils ont décidé d’adopter des chevreaux pour les sauver de l’abattoir. Trois mois plus tard, Justine, Ludivine, Vincent et Cyrielle confient leur retour d’expérience à 30millionsdamis.fr. Ravis, ils décrivent des animaux très affectueux !

Vous connaissez la série « Sept à la maison » ? Chez Justine, c’est plutôt… 25 ! Neuf chiens, neufs chiots et quatre chevreaux partagent le quotidien de la jeune femme, de son conjoint et du petit garçon de la famille, Ewen. Justine a la fibre « protection animale », alors elle n’a pas hésité à se proposer pour récupérer quelques chevreaux à sauver de l’abattoir, en mars 2024.

« Une chèvre-chien »

« Au début on s’est dit qu’il y aurait peut-être des contraintes, on se demandait si ça se passerait bien avec les chiens, puis on a été très agréablement surpris », confie Justine à 30millionsdamis.fr, habitante de Seine-Maritime (76). Dénommés ‘’17’’, ‘’26’’, ‘’Fortis’’ et ‘’bébé chèvre’’ pour le petit dernier, la joyeuse troupe se mêle aux autres animaux de la famille, à tel point qu’on les confondrait presque avec les toutous.

 

« Quand mon fils va faire du toboggan, les biquettes font la queue pour faire leur petit tour, c’est très rigolo à voir. »

Justine.

« Ils sont super affectueux, nous demandent des câlins. L’une des petites chèvres se promène avec nous pendant les balades avec nos chiens… c’est une « chèvre-chien ! Elle a son collier, on part avec elle, dans les champs, en forêt », sourit Justine. Pour le quotidien à la maison, autant le dire, mieux vaut ne pas être trop maniaque : les quatre chevreaux s’autorisent parfois quelques temps de repos… sur le canapé. « Ils font vraiment partie de la famille. Ils nous suivent à la trace. Dès qu’on n’est plus dans leur champ visuel c’est la panique totale, elles ne sont pas indépendantes contrairement à ce que l’on peut penser », détaille Justine.

Des animaux très proches des humains, s’adonnant même à des jeux pour enfants ! Lorsqu’Ewen, le petit garçon de la famille, âgé de 2 ans, sort dans le jardin pour jouer, les chevreaux ne sont jamais très loin… « Quand mon fils va faire du toboggan, les biquettes montent aussi avec lui. C’est leur dada, elles font la queue pour faire leur petit tour, c’est très rigolo à voir. » Le trampoline va bientôt être ressorti aussi : « Je pense que ce seront les premières à aller en faire », pronostique Justine. Trois mois après les avoir accueillis, la jeune femme de 27 ans et sa famille ne regrettent absolument pas leur décision, décrivant « une super belle histoire ».

Beaucoup d’affection et de tendresse

Quelques kilomètres plus loin, dans le même département, Ludivine, Vincent et leurs deux enfants ont eux aussi craqué pour des cabris. Très investis dans la cause animale, ils ont l’habitude de recueillir des animaux, tous différents (chiens, chats, poneys, cochons miniatures, cochons d’Inde, chèvres), peu épargnés par le destin. « Là c’était la première fois qu’on avait des chevreaux à biberonner nous-mêmes, sur qui veiller dès leurs premiers jours de vie », raconte Ludivine, 44 ans, contactée par 30millionsdamis.fr.

Noé, Tahoe et Vaillante sont arrivés le 9 mars 2024. Le premier mois a été assez « folklorique » : « Ils ont dormi dans la maison à l’entrée, on a fait un enclos avec de la paille, du foin. On ne voulait pas qu’ils attrapent froid vu leur fragilité. » Toumaï, l’un des chiens Boxer, se couchait souvent à l’entrée de l’enclos pour garder ses nouveaux colocataires. L’un des chevreaux venait alors vers lui… pour le téter. « Toumaï se demandait ce que le chevreau faisait mais il le laissait faire avec beaucoup de patience. Ils ont tissé des liens, c’était mignon. »

De belles amitiés qui se créent entre chiens et chevreaux. /©Justine

Le plus marquant dans ce retour d’expérience de Ludivine et des siens est certainement le degré d’affection, de tendresse, observé chez ces cabris. « On dort parfois à côté d’eux et ils se couchent tout contre nous. Ils boivent leur biberon et après ils ont un rituel de jeu, ils nous grimpent sur le dos, nous mangent les cheveux. Ce sont des animaux très joueurs, très proches de nous. » Durant au moins les deux premiers mois au minimum suivant l’adoption, le biberonnage doit être fait 3 à 4 fois par jour. Des moments d’émotion et de partage qu’ont aussi pu vivre les résidents de l’ehpad « La résidence du Parc du Château d’Abondant », en Eure-et-Loir (28).

Des résidents d’ehpad, « nounous » de chevreaux

Dans cet établissement, un projet de ferme a été mis en place avec pour objectif de « remettre en mouvement tous les résidents auprès des animaux », confie à 30millionsdamis.fr Cyrielle Fiolin, la directrice. En mars 2024, 3 chevreaux sont venus compléter la « dream team » déjà composée de 5 ânes, d’un mouton et d’un bouc. 4 hectares sont à leur disposition pour qu’ils puissent tous gambader. « Voir nos résidents se remettre au biberonnage, c’est quand même assez extraordinaire ! », se réjouit la directrice. Les infrastructures dédiées aux animaux ont été adaptées à la dépendance des personnes âgées (création de chemins de déambulation pour les fauteuils, installation de rampes d’accès, etc…). Donner une chance aux chevreaux de poursuivre leur vie, redonner confiance et un sentiment d’utilité aux résidents, c’est le sens qu’a voulu donner Cyrielle Fiolin à son projet. Une réussite !

Les résidents prennent plaisir à s'occuper des chevreaux. /©Facebook La résidence du Parc du Château d’Abondant